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Etats-Unis : Un haut responsable des forces de maintien de la paix de l'ONU avertit que de nombreux défis restent à relever pour la Force conjointe du Sahel

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New York, États-Unis, 17 novembre (Infosplusgabon) - Il faudra différents acteurs pour affronter et relever les «défis de taille» dans la région du Sahel, a déclaré, lundi, le chef du maintien de la paix de l'ONU au Conseil de sécurité.

 

 

 

 

Malgré la pandémie de la COVID-19, le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, a noté que les efforts de lutte contre le terrorisme dans la région se sont «en fait intensifiés».

 

 

 

«Nous nous félicitons de la coordination accrue des acteurs de la sécurité sur le terrain… pour une présence plus visible des forces de défense et de sécurité dans la région, ainsi que pour une pression accrue sur les groupes terroristes», a-t-il déclaré dans son exposé virtuel sur la Force conjointe du Groupe des cinq pays du Sahel (G5), à savoir le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger.

 

 

 

Comme complément essentiel aux efforts de consolidation de la paix, M. Lacroix a demandé instamment que la composante police de la Force conjointe soit renforcée afin d’améliorer le contrôle militaire et d’appuyer le renforcement des institutions, la réforme des prisons et le «cadre de respect des droits de l’homme».

 

 

 

Un communiqué de l'ONU a déclaré qu'il a également souligné que le soutien opérationnel et logistique de la mission de stabilisation des Nations Unies au Mali (MINSMA) pour la Force conjointe reste «critique», en particulier ce qu'il a appelé les «consommables de survie», qui se sont «avérés essentiels» , surtout pendant la saison des pluies.

 

 

 

Cependant, le responsable de l'ONU a souligné la nécessité d'un «financement plus prévisible» pour la Force du G5 afin de garantir que ses solides opérations antiterroristes puissent se poursuivre sans interruption.

 

 

 

"La Force conjointe du G5 Sahel joue un rôle essentiel dans la réponse régionale à l'extrémisme violent», a-t-il attesté, "Il est essentiel qu'elle reçoive l'assistance dont elle a besoin pour mener à bien ses tâches.

 

 

 

Conscient des conséquences désastreuses qu'une situation sécuritaire insuffisamment traitée au Sahel pourrait avoir sur l'Afrique de l'Ouest, le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU a souligné que "malgré les progrès encourageants" réalisés par la Force conjointe, «il reste encore beaucoup à faire".

 

 

 

"Alors que les appels à la mobilisation de ressources supplémentaires pour soutenir la lutte du G5 Sahel contre le terrorisme se poursuivent, il en va de même pour les appels à une mobilisation accrue pour lutter contre la pauvreté et la crise humanitaire sans précédent que traverse actuellement la région".

 

 

 

"Le renforcement de la Force conjointe n’est en fait qu’un des aspects du soutien de la communauté internationale", a-t-il déclaré.

 

 

S'exprimant au nom des États du G5, l'Ambassadeur du Mali, Issa Konfourou, a souligné la nécessité d'une «bonne gouvernance» et a souligné que les chefs d'État régionaux restaient déterminés à soutenir et à mener des opérations de lutte contre le terrorisme dans le plein respect des droits de l'homme.

 

 

 

Il a également cité des "tendances positives" concernant "une meilleure coordination des opérations militaires" au sein et au-delà de la Force du G5, notant les réussites dans l'arrêt des opérations terroristes, en particulier le long des frontières.

 

 

 

Pendant ce temps, Koen Vervaeke, directeur général pour l'Afrique, Service européen pour l'action extérieure, a soutenu qu'une confluence «inquiétante» d'événements et de forces dans tout le Sahel nécessite une approche plus «ambitieuse et exigeante» des problèmes régionaux, y compris une gouvernance plus inclusive et plus réactive.

 

 

 

Il a réaffirmé le soutien financier et autre à la fois à la MINUSMA et à la Force du G5, et a plaidé en faveur d'une réforme du gouvernement régional, notamment par des niveaux plus élevés de leadership civil et le rétablissement complet de l'autorité de l'État.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/AGH/GABON2020

 

 

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