Le Délégué de la Libye à l'ONU plaide pour un siège permanent à l'Afrique au Conseil de sécurité

17 Novembre 2020

Tripoli, Libye, 17 novembre (Infosplusgabon) - Le Représentant de la Libye auprès des Nations unies, Taher al-Sunni a, lors de sa présidence de la session de l'Assemblée de l'ONU consacrée à la discussion de la clause de réforme du Conseil de sécurité, souligné la nécessité d'une représentation permanente du continent africain au Conseil de sécurité, d'autant plus que plus de 70% de l'ordre du jour du Conseil de sécurité sont des questions africaines.

Dans un communiqué publié mardi le Bureau des médias de la Mission de la Libye auprès des Nations unies a déclaré que M. al-Sunni a salué dans son discours en sa qualité de vice-président de l'Assemblée générale pour sa 75e session ordinaire, "le rôle de l'Assemblée générale, qui a commencé à insister sur l'importance de réformer le Conseil de sécurité", soulignant "la nécessité de l'inclusivité de ces réformes, en particulier une représentation équitable, notamment pour le continent africain.

Il a souligné la nécessité d'une représentation permanente de ce continent, assurant, dans ce contexte, la nécessité de lever l'injustice historique et de prendre en considération cette préoccupation en application.

M. al-Sunni a précisé que l'Afrique avait exprimé ces demandes dans le Consensus de Zelwini et la Déclaration de Syrte, représentées par la demande de deux sièges permanents au Conseil de sécurité avec tous leurs privilèges, y compris le droit de veto et deux sièges permanents supplémentaires de la catégorie des membres non-permanent.

Le diplomate libyen a également souligné dans son discours que le processus de négociation gouvernemental sur la réforme du Conseil de sécurité nécessitait d'envisager de réformer son mécanisme de travail, qui s'est avéré non démocratique, soulignant qu'au contraire, certains le décrivent comme une dictature en donnant l'opportunité à des pays d'être une épais suspendu au dessus des autres pays du monde.

Il a illustré sa position en citant l'exemple du prix payé par la Libye qui est depuis des années victimes des divisions et des conflits, en particulier entre les membres permanents du Conseil.

En conclusion, al-Sunni a affirmé que la Libye était prête à participer au nouveau cycle de négociations gouvernementales sur la réforme du Conseil de sécurité et par le biais du Groupe africain des Dix, exprimant son espoir que ce cycle sera le début d'un processus sérieux, qui se terminera avec la fin de leurs négociations en faveur du maintien de la paix et la sécurité internationales.

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