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Le 3ème Salon industriel du Burundi prévu du 17 au 19 novembre prochain

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Bujumbura, Burundi, 13 novembre (Infosplusgabon) - Le 3ème Salon industriel sera organisé du 17 au 19 novembre prochain, au « Club du Lac Tanganyika », un complexe touristique des abords du Lac Tanganyika, à la périphérie nord-ouest de Bujumbura, la capitale économique du Burundi, a annoncé, vendredi, le président de l’association des industriels du Burundi (AIB), Olivier Suguru.

 

 

En plus de l'exposition des produits manufacturés, les entrepreneurs nationaux et étrangers auront l'occasion de nouer des contacts entre eux et d'échanger les expériences à travers des conférences-débats sur diverses thématiques, a-t-il indiqué.

 

 

Cette année, le salon a été placé sous le thème central d’une « industrie incontournable en tant que moteur du développement économique ».

 

 

Le salon de l'année dernière invitait la soixantaine d’exposants à oeuvrer ensemble "pour un environnement d’affaires innovant et concurrentiel dans la sous-région et à l’international ».

 

 

Le patron de l’AIB a donné un aperçu d’un secteur industriel burundais qui a encore un long chemin à parcourir pour satisfaire les besoins locaux, booster l’économie nationale et entrer en compétition avec le monde extérieur.

 

 

 

Pour le moment, la contribution de l’industrie locale ne pèse que 17% dans le Produit intérieur brut (PIB) et n’emploie que 2% de la population active, a-t-il illustré.

 

 

 

Là aussi, près de 83% des grandes entreprises du pays sont implantées à Bujumbura, principalement dans l’agro-industrie.

 

 

 

Ces industries traitent, entre autres, de la bière et des limonades (BRARUDI), du thé (OTB), du café (ODECA), du coton (COGERCO), du sucre (SOSUMO), du savon et des détergents (Savonor), du ciment (BUCECO), de la farine (AZAM et MINOLAC), du textile (Afritextile) ou encore des engrais agricoles (FOMI).

 

 

 

Les autres biens manufacturés sont importés de l’extérieur, notamment le fer et l’acier, le pétrole, les produits chimiques et pharmaceutiques, les équipements de bureau et de télécommunication, les automobiles et les pièces de rechange.

 

 

 

Pour le président de l’AIB, ce retard industriel du Burundi s’explique par plusieurs facteurs, notamment le manque d’infrastructures adéquates, de l’énergie électrique suffisante et des devises fortes pour importer la matière première, ainsi que les pièces de rechange.

 

 

 

Le secteur peine également à trouver un personnel qualifié du fait que les formations, au niveau local, ne sont pas en adéquation avec les besoins industriels réels du pays.

 

 

 

Les industriels burundais disent encore se heurter aux financements bancaires dans un pays où plus de 60% des demandes de crédits des micro-firmes sont généralement rejetées.

 

 

 

La nouvelle pandémie mondiale de Coronavirus est venue aggraver la situation socio-économique dans le secteur industriel burundais, a encore déploré le président de l’AIB.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/BMK/GABON2020

 

 

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