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Le président de la Commission de l'Union africaine "condamne vivement" le massacre de civils en Ethiopie

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Addis-Abeba, Ethiopie, 4 novembre (Infosplusgabon) - Le président de la Commission de l'Union africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat, a vivement condamné le massacre de civils innocents suite à des violences intercommunautaires en Ethiopie.

"Le président présente ses sincères condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés" déclare un communiqué rendu public ce mardi.

 

M. Faki Mahamat a également appelé les autorités nationales à s'assurer que les auteurs de ces crimes haineux sont retrouvés et rendent des comptes.

 

Selon le communiqué, le président, en notant la hausse des violences intercommunautaires, a appelé tous les acteurs à éviter les discours incendiaires et a œuvrer à désamorcer les tensions dans le pays.

 

"Il encourage, en outre, les acteurs politiques à engager un dialogue national inclusif et à bâtir un consensus national autour des questions clés et souligne qu'un échec en ce sens peut avoir des conséquences graves sur le pays mais aussi dans la région dans son ensemble".

 

M. Faki Mahamat a réaffirmé le soutien de l'Union africaine aux réformes initiées par le gouvernement, ajoutant qu'elle se tient prête à aider l'Ethiopie dans ses efforts pour promouvoir la paix et la stabilité dans le pays.

 

Au moins 54 personnes ont été tuées dans des attaques contre un village dans la région d'Oromia, dans l'Ouest de l'Ethiopie, a déclaré lundi Amnesty International.

 

D'après Amnesty International, les victimes, membres du groupe ethnique Amhara, ont été tuées dans une attaque perpétrée dimanche dernier par des membres présumés de l'Armée de libération Oromo (OLA), un groupe armé.

 

L'attaque a eu lieu dans le village de Gawa Qanqa, dans le district de Guliso dans la zone de West Wellega, au lendemain du retrait des Forces de défense éthiopiennes de la zone contre toute attente et sans explication, a déclaré Amnesty International.

 

Selon des témoins, des dizaines d'hommes, de femmes et d'enfants ont été tués, des biens pillés et ce qu'ils n'ont pas pu emporter, ils ont mis le feu.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/BOL/GABON2020

 

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