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Le site de Mohéli aux Comores et le Paysage de Gishwati Mukura au Rwanda rejoignent le Réseau mondial des réserves de biosphère de l’UNESCO

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Paris, France, 3 novembre (Infosplusgabon) – Le Conseil international de coordination du programme sur l’Homme et la biosphère (CIC-MAB) de l’UNESCO a approuvé, lors d’une réunion en ligne tenue, mardi et mercredi, l'inscription de la réserve de biosphère de Mohéli aux Comores et le Paysage de Gishwati Mukura au Rwanda au Réseau mondial des réserves de biosphère.

 

« Les réserves de biosphère de l’UNESCO s’efforcent de réconcilier l’activité humaine avec la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité. Elles constituent des éléments centraux du travail de recherche et de sensibilisation de l’UNESCO visant à promouvoir des pratiques de développement durable innovantes. Il s’agit aussi de combattre la perte de la biodiversité en soutenant la compréhension, la valorisation et la sauvegarde de l’environnement de vie par les collectivités et les États membres », a expliqué l’UNESCO.

La réserve de biosphère de Mohéli aux Comores considérée comme une zone de conservation prioritaire particulièrement bien préservée, comprend une exceptionnelle biodiversité d’importance régionale et mondiale, des taux d’endémisme étant particulièrement élevés parmi les différents groupes de flore et de faune, aussi bien terrestres que marins.

Doté d’un sol volcanique fertile et d’un réseau hydrographique permanent, a souligné le CIC-MAB de l’UNESCO, la zone pourrait améliorer sa production agricole, ce qui constitue un défi en raison de son écosystème fragile. L’énorme potentiel constitué par l’écotourisme reste lui aussi inexploité et pourrait contribuer à l’avenir au développement durable de la région.

La réserve de biosphère du Paysage de Gishwati Mukura, localisée dans le rift albertin au Rwanda et zone mondialement reconnue pour sa biodiversité, abrite diverses espèces endémiques et menacées, telles que le chimpanzé de l’Est et le singe doré, a indiqué le CIC-MAB de l’UNESCO.

La réserve de biosphère compte 337 782 habitants qui vivent dans des communautés rurales, dont les principales activités économiques sont l’agriculture pratiquée au moyen d’activités de gestion durable des terres, le sylvopastoralisme, l’agroforesterie et le tourisme.

 

Le programme l’Homme et la biosphère, l’un des premiers à promouvoir l’idée de développement durable, est une initiative scientifique intergouvernementale créée par l’UNESCO en 1971 et compte désormais 714 réserves dans 129 pays de par le monde.

 

FIN/INFOSPLUSGABON/BOL/GABON2020

 

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