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Le Complexe W-Arly-Pendjari et la Basse Vallée de l’Ouémé au Bénin inscrits au Réseau mondial des réserves de biosphère de l’UNESCO
01 Novembre 2020
Paris, France, 1er novembre (Infosplusgabon) – Le Conseil international de coordination du programme sur l’Homme et la biosphère (CIC-MAB) de l’UNESCO a approuvé, lors d’une réunion en ligne tenue, mardi et mercredi, l'inscription de la réserve de biosphère du Complexe W-Arly-Pendjari (WAP) (Bénin, Burkina-Faso, Niger) et celle de la Basse Vallée de l’Ouémé (Bénin) au Réseau mondial des réserves de biosphère.
« Les réserves de biosphère de l’UNESCO s’efforcent de réconcilier l’activité humaine avec la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité. Elles constituent des éléments centraux du travail de recherche et de sensibilisation de l’UNESCO visant à promouvoir des pratiques de développement durable innovantes. Il s’agit aussi de combattre la perte de la biodiversité en soutenant la compréhension, la valorisation et la sauvegarde de l’environnement de vie par les collectivités et les États membres », a expliqué l’UNESCO.
La réserve de biosphère du Complexe W-Arly-Pendjari (WAP), située entre le Bénin, le Burkina Faso et le Niger est un ensemble composé de trois anciennes réserves de biosphère, et se trouve à cheval sur les frontières de régions biogéographiques emblématiques d’Afrique de l’Ouest (sahélienne, soudanaise et guinéenne), qui présentent une biodiversité variée.
Le Complexe W-Arly-Pendjari comprend des zones humides d’importance internationale reconnues par la Convention de Ramsar sur les zones humides d’importance internationale et offre un refuge à des espèces vulnérables et en danger telles que le guépard, l’éléphant, le lion, le léopard et le vautour. La réserve de biosphère constitue une barrière contre l’avancée de la désertification venant du nord.
Sur une superficie de plus de 9 400 000 ha, elle compte environ 4 millions d’habitants répartis dans les trois pays, notamment des Gourmantchés et des Peuls. Ces deux groupes culturels préservent d’importants rituels traditionnels pour assurer de bonnes récoltes et la prospérité de l’élevage animal, leurs principales activités économiques.
La réserve de biosphère de la Basse Vallée de l’Ouémé au Bénin, située sur la côte atlantique Sud-Est du Bénin, est un point chaud naturel de la biodiversité équatoriale guinéenne à l’Ouest et de la biodiversité équatoriale congolaise à l’Est.
Ses différents paysages, a expliqué le CIC-MAB de l’UNESCO, complètent les divers écosystèmes du Dahomey Gap, ainsi que ceux de la réserve de biosphère du Mono, située sur la côte atlantique Sud-Ouest du Bénin. Cette grande diversité se reflète également dans la culture et la religion d’une région où pas moins de dix langues sont parlées, a ajouté la même source.
Le programme l’Homme et la biosphère, l’un des premiers à promouvoir l’idée de développement durable, est une initiative scientifique intergouvernementale créée par l’UNESCO en 1971 et compte désormais 714 réserves dans 129 pays de par le monde.
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