Coronavirus : 17 nouveaux décès lors de la deuxième vague meurtrière au Kenya

31 Octobre 2020

Nairobi, Kenya, 31 octobre (Infosplusgabon) - Au moins 17 personnes sont mortes en une nuit au Kenya suite à la pandémie de coronavirus qui s'est rapidement propagée et qui a maintenant coûté la vie à 981 personnes dans ce pays de l'Afrique de l'Est.

Le Kenya a déclaré qu'il était confronté à une deuxième vague de la pandémie qui a un impact important.

Le ministère kenyan de la Santé, Mutahi Kagwe, a déclaré qu’environ 1.185 personnes avaient été testées positives pour le virus vendredi, sur un total de 9.851 personnes testées dans tout le pays, ce qui porte maintenant le nombre total de cas positifs à 53.797.

"Nous pouvons clairement voir que nos infections augmentent à un rythme alarmant. Nos établissements de santé risquent également d'être débordés si nous n'agissons pas maintenant et rapidement", a déclaré M. Kagwe dans un communiqué.

Tout en soulignant le fait que le port de masques faciaux offre une protection active contre le virus pouvant aller jusqu'à 70%, selon les experts médicaux locaux, M. Kagwe a déclaré que le pays était confronté à un avenir sombre, avec des taux d'infection en hausse et des hôpitaux débordés.

Au moins 687.452 personnes ont été testées au virus au Kenya depuis que la première épidémie a été détectée en mars 2020. Parmi les personnes ayant été testées positives vendredi, la plus jeune était un bébé de 11 mois, tandis que la plus âgée avait 93 ans.

"J'ai prévenu que nous sommes face à une deuxième vague de cette maladie. J'ai averti que plus tôt nous changerons nos comportements, mieux ce sera, car nous risquons d’anéantir tous les progrès que nous avons réalisés jusqu'à présent dans la lutte contre cette maladie", a déclaré M. Kagwe.

Le Kenya a assoupli quelques mesures visant à freiner la propagation de la maladie après avoir enregistré des semaines de faibles taux d'infection. Si certains ont interprété les faibles taux enregistrés au cours des mois précédents, les autorités se sont empressées de mettre en garde contre le fait que ces faibles taux étaient dus au faible nombre de personnes testées quotidiennement.

Le ministre de la Santé a averti que la maladie se propageait rapidement dans les comtés, qui ont dû faire face à de nombreux défis, notamment la fermeture de bureaux, y compris des parlements régionaux.

"Il est décourageant de constater que les comtés qui avaient des taux d'infection très faibles et qui semblaient être sur le point d'éradiquer le virus ont soudainement tourné au pire", a déclaré M. Kagwe.

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