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Kenya : Les militants pour la justice climatique invitent les banques à mener une reprise juste après les crises économiques et sanitaires qui ont secoué le monde

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Nairobi, Kenya, 14 octobre (Infosplusgabon) - Des groupes de la société civile exhortent les banques à mener une reprise juste après les crises sanitaires et économiques mondiales.

 

 

Cet appel a été lancé, mardi, par 350 org, un militant de la lutte contre le changement climatique, et ceci en prélude du Sommet de novembre sur la finance en commun qui se tiendra à Paris, en France.

 

350 org, signale-t-on, est une organisation environnementale internationale qui lutte contre  la crise climatique.

 

 

Son objectif déclaré est de mettre fin à l'utilisation des combustibles fossiles et de passer aux énergies renouvelables en créant un mouvement mondial et populaire.

 

 

 

Le Sommet, qui se tiendra du 10 au 12 novembre, est organisé par l'Agence française de développement (AFD).

 

Il réunira environ 450 banques publiques de développement et autres institutions financières du monde entier.

 

Dans une dépêche publiée à Nairobi, la capitale, l'ONG de lutte contre le changement climatique a déclaré que le forum offrira aux institutions financières une occasion unique de montrer la voie vers un avenir meilleur, plus juste et plus propre pour tous.

 

 

 

Quelque 450 banques, qui contrôlent environ 2 000 milliards de dollars d'argent public, se réuniront à Paris.

 

 

 

Leur principal objectif sera de déclarer leurs engagements pour faire correspondre leurs politiques aux objectifs, en matière de climat, de développement durable et de biodiversité.

 

 

 

"La crise climatique nous oblige à rester sous la limite de 1,5 degré de réchauffement global, et la seule façon d'y parvenir est de nous éloigner rapidement de la production et de l'utilisation de combustibles fossiles", a déclaré Clémence Dubois, chef d'équipe pour la France à 350.org.

 

 

 

"Nous avons besoin que les institutions financières publiques soient les premières à s'engager dans cette transition", a ajouté Mme Dubois.

 

 

 

Les banques de développement ont le pouvoir d'adopter des politiques et d'orienter les fonds vers une reprise juste, a-t-il ajouté.

 

 

 

"Lorsque les grandes institutions financières prêtent de l'argent aux gouvernements du Sud pour développer des projets de combustibles fossiles, elles détruisent le climat", a déclaré Alex Lenferna, responsable de la campagne pour la justice climatique en Afrique, à 350.org.

 

 

 

Elles affaiblissent également les processus démocratiques et les lois, aggravent la pauvreté et les inégalités et violent les droits de l'homme, a-t-il ajouté.

 

Et le plus grave dans tout ça est l'enfermement des jeunes et des générations futures dans la dette et l'esclavage.

 

 

 

"Nous ne pouvons pas avoir une justice climatique et une reprise juste sans une justice de la dette", a-t-il ajouté.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/FDC/GABON2020

 

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