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La Haute Cour du Zimbabwe ordonne la libération immédiate de Joana Mamombe, leader de la jeunesse du MDC incarcérée

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Harare, Zimbabwe, 7 octobre (Infosplusgabon) - La juge de la Haute Cour du Zimbabwe, Esther Muremba, a ordonné la libération immédiate de Joana Mamombe, leader de la jeunesse de l'Alliance du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) et députée de la circonscription de Harare Ouest, incarcérée à la prison maximale de Chikurubi.

 

Mamombe, qui est la plus jeune députée du Zimbabwe, a été arrêtée le 24 septembre après que la magistrate de Harare, Bianca Makwande ait ordonné l'examen de son état mental par deux médecins "neutres" pendant sa détention.

 

Bizarrement, elle a été détenue à la prison de haute sécurité de Chikurubi au lieu d'être placée en détention préventive.

 

"La Haute Cour a ordonné la libération immédiate de @JoanaMamombe de la prison de sécurité maximale de Chikurubi. Le tribunal de première instance avait illégalement ordonné sa détention pour une évaluation de sa santé mentale. #JusticeForJoana", a tweeté, mercredi, le parti de l'Alliance MDC.

 

 

Selon le Zimbabwe Lawyers for Human Rights (ZLHR), la juge Muremba a déclaré qu’un autre examen de son état mental pouvait être requis de  Mamombe dans une institution d'État par des médecins de l'État.

 

 

 

"Le juge a déclaré qu'il n'y avait pas de raison valable pour placer l'honorable Mamombe en détention, la privant ainsi de son droit à la liberté personnelle qui est jalousement gardé par la Constitution", a tweeté ZLHR.

 

 

 

Ce qui a conduit à la détention de Mme Mamombe, c'est qu'elle n'a pas pu se présenter au tribunal, comme l'exigeaient les conditions de sa libération sous caution, en même temps que ses camarades de l'Alliance du MDC, Cecelia Chimbiri et Netsai Marova.

 

Mamombe, Marova et Chimbiri avaient été arrêtées et inculpées par l'État pour avoir fomenté un enlèvement et une agression sexuelle en mai dernier, ce qui avait conduit les autorités à les arrêter, puis à les libérer plus tard avec des conditions strictes de mise en liberté sous caution.

 

Cependant, Mamombe avait commencé à consulter un médecin en raison du traumatisme mental qu'elle a subi lors de l'enlèvement, de l'agression sexuelle et de la torture, ce qui a été confirmé par les médecins après que les responsables de la jeunesse du MDC aient été retrouvés par la suite, ce qui l'a amenée à demander une assistance médicale pour le traumatisme mental qu'elle a subi.

 

 

 

L'un de ces rendez-vous avec des experts en santé mentale avait conduit Mamombe à rater l'une des dates du tribunal, conformément aux conditions de sa mise en liberté sous caution, ce qui lui a valu sa deuxième incarcération cette année.

Les trois femmes, en particulier Mamombe, sont vigoureusement suivies par des agents de l'État, selon des sources au sein de l'Alliance MDC.

 

 

FIN/ INFOSPLUSGABON/GGH/GABON2020

 

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