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Les Etats-Unis considèrent le gouvernement malien de transition comme "une première étape" vers l'instauration de l'ordre constitutionnel

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Washington, DC, US, 5 octobre (Infosplusgabon) - Les États-Unis estiment que la mise en place d'un gouvernement de transition au Mali est "une première étape" vers un retour à l'ordre constitutionnel dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.

 

 

 

Dans une déclaration faite à Washington, DC, au cours du weekend, par Morgan Ortagus, porte-parole du Département d'État américain, les Etats-Unis ont exhorté le gouvernement de transition à honorer ses engagements envers la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), notamment la tenue d'élections démocratiques dans un délai de 18 mois.

 

"Il sera également important pour le gouvernement de transition d'honorer ses engagements envers le peuple malien, de renforcer la gouvernance, de lutter contre la corruption, de réformer les processus électoraux, et de mettre en œuvre l'accord de paix et de réconciliation au Mali de 2015", souligne la déclaration.

 

Les Etats-Unis ont appelé le gouvernement de transition à respecter les droits de l'homme et à prendre des mesures concrètes pour prévenir les violations de ces droits par les forces de sécurité de l'État, mais aussi à enquêter et à demander des comptes aux responsables, lorsque des violations se produisent.

 

"Nous croyons fermement qu'un Mali démocratique, prospère et sûr est essentiel pour l'avenir de la région du Sahel", indique la déclaration.

 

Les Etats-Unis ont également déclaré, qu'en tant que partenaire du Mali depuis plus de 60 ans, ils travailleraient avec tous ceux qui se sont engagés pour l'atteinte de ces objectifs, ajoutant que "le temps est venu pour les Maliens de s'unir pour construire un avenir meilleur et plus brillant pour tous".

 

Le gouvernement de transition a nommé des civils - Bah N'Daw et Moctar Ouane - respectivement président et premier ministre de transition. Le colonel Assimi Goita, qui a dirigé le coup d'État du 18 août au Mali, en est le vice-président.

 

La version finale de la charte de la transition annoncée par la junte militaire stipule que le vice-président ne pourra pas remplacer le président de la transition en cas de vacance du pouvoir et ne s'occupera que des questions de défense et de sécurité.

 

Une première version de la charte avait indiqué que le vice-président pourrait remplacer le président de la transition en cas d'empêchement et qu'il s'occuperait, en plus des questions de défense et de sécurité, de la reconstruction de l'État.

 

Cependant, la CEDEAO, qui a fermé ses frontières au Mali et suspendu les transactions commerciales et financières avec ce pays membre, a rejeté le premier projet en insistant sur la présence de civils comme président et premier ministre par intérim.

 

 

FIN/ INFOSPLUSGABON/AZS/GABON2020

 

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