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Le principal parti de l’opposition condamne les récents affrontements de Brazzaville

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Divers-Congo-Affrontements

LIBREVILLE, 22 décembre (Infosplusgabon) -  L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS-opposition), a condamné, samedi à Brazzaville, le recours systématique et exagéré à la force des armes par les pouvoirs publics dans les affrontements de lundi dernier entre les forces de l’ordre et les éléments armés fidèles au colonel Marcel Tsourou.

 

 

 

A travers une déclaration, le porte-parole de l'UPADS, Honoré Sayi, a condamné cette "gouvernance à la mitraillette" et se dit surpris que les moyens disproportionnés déployés au cours de cette opération qualifiée de "maintien de l'ordre public, n'aient pas été utilisés pour la protection de la souveraineté nationale du pays chaque fois que le territoire national a été violé par des forces étrangères.

 

C'est pourquoi l'UPADS, qui se dit convaincue que l'application intelligente de la loi offre plusieurs possibilités de solution, déplore que pour le pouvoir du parti congolais du travail (PCT), la protection de la souveraineté nationale vient après la conservation du pouvoir.

 

Le recours aux armes de guerre pour résoudre tout problème, explique la déclaration, relève de la logique "vicieuse" du terrorisme d’Etat remis à jour par le PCT depuis son retour aux affaires par les armes, et l’instrumentalisation de la peur qui vise à faire taire tout avis contraire et obtenir la soumission et l’obéissance à la pensée unique.’

 

Dans cette logique, l’UPADS a aussi condamné la survivance des milices au service des individus et toute formé de rébellion armée face à l’Etat, puissance publique.

 

En effet, le 16 décembre dernier, de violents affrontements qui ont opposé les forces de l’ordre aux éléments armés  du colonel Tsourou, ancien secrétaire général adjoint du Conseil national de sécurité (CNS), ont fait plus de 22 morts, selon des sources officielles.

 

En septembre dernier, le colonel Tsourou avait été condamné à 5 ans de travaux forces avec sursis dans le procès des explosions survenues le 4 mars 2012 au camp blindé de Mpila, nord-est de Brazzaville ayant fait près de 300 morts, 2300 blessés et 17.000 sinistrés.

 

FIN/INFOSPLUSGABON/IOU/GABON 2013

 

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