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Kenya : Des pluies diluviennes causent la mort de 220 personnes

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Nairobi, Kenya, 11 mai (Infosplusgabon) - Les autorités kényanes pourraient être contraintes à se lancer dans des opérations de relocalisation forcée à l'intention des victimes d'inondations, et ceci d'autant plus que le bilan des pertes en vies humaines dues aux pluies diluviennes a grimpé, ce lundi, à 220 personnes.

 

 

 

Le Secrétaire du gouvernement kényan en charge de la décentralisation, Eugene Wamalwa, a déclaré que des volumes considérables de précipitations enregistrés au cours des récents mois dans le pays a causé le déplacement de plus de 100.000 personnes et endommagé des maisons et des récoltes.

 

 

 

Les zones les plus impactées sont la partie Ouest du Kenya, le Nord-Est et les parties Sud-Est du pays.

 

 

 

Dans l'Ouest du Kenya, les rivières qui se sont jetées dans le lac Victoria sont sorties de leurs lits, emportant avec eux le bétail et les maisons.

 

 

 

Le lac Victoria, le deuxième grand lac d'eau douce du monde et la source par ailleurs du fleuve Nil est présentement débordé.

 

 

 

Les populations vivant en bordure de ce célèbre lac sont en train de subir les conséquences de son avancée.

 

 

 

Dans le Nord-Ouest du Kenya, notamment dans le comté de West Pokot, des inondations éclairs enregistrées par la localité ont causé la mort d'une dizaine de personnes.

 

 

 

Dans le Sud-Est du Kenya, les résidents du comté de Tana River, particulièrement ceux du Delta Tana, sont les plus durement touchés par les inondations.

 

 

 

M. Wamlawa a attribué ces pluies diluviennes entraînant des inondations au phénomène du changement climatique, rappelant par ailleurs aux Kényans que le réchauffement planétaire était une réalité qui nécessite l'implication de tout le monde pour l'atténuation de ses effets.

 

 

 

Dans la partie occidentale du Kenya, les résidents sont un peu enclins à déménager en raison des croyances culturelles, avec certains qui pensent que le fait de déménager couperait le cordon ombilical qui leur lie à la terre de leurs ancêtres où leurs arrières-grands parents ont été enterrés.

 

 

 

Ils se sont finalement rabattus dans les écoles et les autres instituions, dont la plupart ont été fermées en raison de la pandémie de la COVID-19.

 

 

FIN/ INFOSPLUSGABON/AVI/GABON2020

 

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