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03 Novembre 2013
Gabon-Mali-Corruption-Enrichissement illicite-Drissa Coulibaly Bocoum
LIBREVILLE, 3 novembre (Infosplusgabon) - Surfacturation, corruption au niveau de la douane, Drissa Coulibaly Bocoum, la trentaine, a opté pour l’enrichissement illicite. Comme de nombreux commerçants du fret de containeurs, il ne serait pas légalement établi mais en fait, ils sont nombreux à Dubai en particulier à Deira et Sharjah, où ils déambulent à la recherche de clients potentiels à assister pour leurs opérations de fret à destination de Libreville, Douala, Brazzaville... et qu’ils escroquent et font chanter lors de la réception de leurs marchandises.Ils, ce sont Malick Diallo, Djime Kebe, travaillant soit disant pour Al Raheeb Cargo ( Al Raheeb General Trading LLC), Moussa Sy en sa qualité de manager, un certain Djibril fort recherché à Dubai à la suite de diverses malversations commises sur des Gabonais ayant séjourné à Dubai, notamment, et dont les actions sont relayées à Libreville, par un certain Drissa Coulibaly Bocum.
En visitant Dubai en septembre dernier, nous avons rencontré Malick Diallo dans le cadre d’une opération de transport, il a été surprenant de constater qu’une pièce exigüe servant de chambre faisait également office de bureau et de salle à manger et où, à l’heure des repas, ce sont une dizaine de ressortissants maliens qui empruntent les escaliers pour se retrouver accroupis autour de l’unique placé au centre de la pièce et sur lequel reposait un plateau de nourriture...
Malick Diallo qui, selon lui, travaille dans le milieu du transit depuis une dizaine d’années, présente le profil du vrai escroc. C’est en arpentant les hôtels de Dubai à la recherche de clientèle ou encore en distribuant ses cartes de visite sans localisation physique, qu’il entretient des activités non conformes avec la législation locale en matière de commerce international. Tenez par exemple : chargement de marchandise dans le containeur, comptez entre 1000 et 1800 dirham EAU . Récupération des colis à Libreville : 1 million de francs CFA au minimum pour le mètre linéaire d’occupation. Ce qui reste à justifier.
A Dubai, les vrai professionnels du transit rencontrés cette semaine s’en plaignent car la bande à Malick Diallo empoisonne le secteur du transit et d’acheminement des containeurs à destination des villes africaines. Malick Diallo est qualifié de véreux dans ce milieu à Dubai comme à Bamako, au Mali et à Libreville, au Gabon. Il excelle dans la surfacturation avec des métrages fantaisistes lors du chargement des colis dans les containeurs à destination de l’Afrique. Ces Maliens venus se faire de l’argent facile à Dubai et s’enrichir illicitement, limitent de jour en jour leur champ d’action et devraient très rapidement répondre aux convocations diverses de la police de Dubai ou encore de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite pour leur réseau implanté au Gabon.
La Police devrait les interpeller...bientôt
Les plaintes sont nombreuses à l’encontre des démarcheurs de Al Raheeb Cargo dont les activités sont décriées par bon nombre de transitaires légalement établis à Dubai et qui ne souhaiteraient pas voir salir leur profession ou encore par des fournisseurs dont les clients ont été maintes fois abusés sans que leurs effets achetés n’arrivent à destination...3 à 6 mois plus tard.
Malick Diallo et Drissa Coulibaly Bocum sont passé maîtres dans l’escroquerie, la surfacturation ( pas de reçus délivrés et si oui, ils ne portent ni signature, ni cachet pour identifier l’activité). Ils portent une entrave à la fluidité des opérations d’importation entre Dubaï et les pays africains.
Le commerce des transitaires véreux maliens
Dans ce milieu où se mélangent les colis de particuliers et ceux des commerçants, ce sont ces derniers qui tirent leur épingle du jeux avec la bénédictions des colporteurs ou des personnes ayant loué les containeurs. Sont généralement déclarés en douane à l’arrivée du containeurs les marchandises de particiliers, bien choisies et pour lesquelles les droits de dounes sont les moins élevés. Le reste des colis, appartenant aux commerçants est classé dans " Produits divers". Une précaution à prendre : ne jamais accepter un groupage avec des comerçants.
On montre également dans ce milieu comment des transitaires véreux abusent de la confiance des importateurs. Ils simulent des complications avec la douane, par exemple, des minorations de valeur. Pour régler ce contentieux imaginaire avec l’administration douanière, il faut payer un peu plus, donner une avance financière que le transitaire ou son démarcheur empoche à l’insu de la douane. Ce sont là quelques procédés qui montrent comment la corruption s’est généralisée dans les ports africains.
On veut étrangler les honnêtes importateurs privés. Et il va falloir commencer par séparer le bon grain de l’ivraie. Les importateurs ne sont pas tous malhonnêtes. Bien des importateurs ont un volume d’importations conséquent, des comptes transparents et pas de contentieux avec la douane. Pourquoi faut-il qu’ils paient pour les importateurs et transitaires véreux ?.
(Voir Photo Drissa Coulibaly Bocoum via le lien : http://www1.infosplusgabon.com/article.php3?id_article=7992 )
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