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Côte d'Ivoire : Le CPJ condamne le marchandage des autorités éthiopiennes pour la libération du journaliste Eskinder Nega

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Abidjan, Côte d'Ivoire, 10 Fevereiro (Infosplusgabon) - Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a condamné la tentative du gouvernement éthiopien visant à contraindre le journaliste et blogueur, Eskinder Nega, à signer une fausse confession en échange de sa libération par grâce présidentielle.

 

La coordonnatrice du programme Afrique du CPJ, Angela Quintal a fustigé dans une déclaration rendue publique samedi, cette attitude déplorable du gouvernement éthiopien qui annihile toute bonne volonté de libération d'un innocent incarcéré.

 

"Les autorités éthiopiennes devraient immédiatement libérer Eskinder Nega, sans condition", a exigé Mme Quintal.

 

Le journaliste Eskinder Nega, qui a purgé presque une peine de sept ans de prison en raison de l'exercice de son métier, figure sur la liste des 746 prisonniers devant bénéficier, le 8 février, d'une grâce du président, Mulatu Teshome.

 

Toutefois, selon le témoignage de son épouse, Serkalem Fasil, le jour dit, un responsable de la prison lui a demandé de signer un formulaire qui faussement déclare son appartenance à Ginbot 7, une organisation classée groupe terroriste par le gouvernement.

 

Eskinder Nega a refusé de signer ce formulaire et a demandé à rencontrer un plus haut responsable. Une requête qui lui a été refusée et il est retourné dans sa cellule.

 

Eskinder Nega purge une peine de 18 ans de prison pour des accusations sans fondement de terrorisme, selon le CPJ qui avance des motivations politiques de représailles pour ses articles critiques.

 

Le Groupe de travail des Nations Unies sur les détentions arbitraires avait condamné son procès et sa condamnation en juin 2012 et avait déclaré que cela était en lien avec son exercice pacifique du droit à la liberté d'expression.

 

Le Groupe de travail avait découvert son arrestation en septembre 2011 sans mandat d'arrêt, des poursuites entachées d'irrégularités et un procès qui n'avait pas respecté les standards internationaux d'équité.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/IUH/GABON 2018

 

 

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