Brazzaville abrite la 19ème session du programme de lutte contre l’onchocercose

11 Décembre 2013

Santé-Afrique- Onchocercose

LIBREVILLE, 11  décembre (Infosplusgabon) -  La 19ème session du Forum d’Action Commune (FAC) du Programme Africain de lutte contre l’Onchocercose (APOC) se tient depuis mercredi à Brazzaville en vue de statuer sur la naissance et la forme d’une nouvelle structure de lutte contre des Maladies Tropicales Négligées (MTN).

Cette session annuelle qui prendra fin le 13 décembre prochain, va marquer l’histoire de l’APOC ainsi que de son organe directeur.

Le FAC va décider, lors de ces assises, de la politique et de la stratégie globale du programme et va adopter le budget et le plan d’action annuels.

La genèse d’une nouvelle entité de lutte contre les MTN a commencé à  la 14ème session du FAC en décembre 2008 en Ouganda, au cours de laquelle il était question de changer l’objectif du Programme du contrôle vers l’élimination de l’infection. Ainsi, la fin de l’APOC prévue pour 2010 est prorogée jusqu’en 2015.

De 19 pays au départ, désormais l’APOC couvrira 31 pays. Cela a suscité, à  travers le monde, un regain d’intérêt pour les MTN avec la volonté exprimée plusieurs fois, d’en délivrer les populations exposées, en vue de leur épanouissement socio-économique.

Pour ce faire, le Bureau régional de l’OMS pour l‘Afrique encourage les pays à développer des plans directeurs de lutte contre ces maladies intégrant des Programmes disparates, pour une meilleure efficacité et une efficience plus grande dans l’utilisation des ressources.

L’APOC a poursuivi les efforts du premier Programme de lutte contre l’onchocercose en Afrique de l’Ouest (OCP) et appliqué la stratégie de distribution de masse de l’ivermectine (traitement à  l’ivermectine sous directives communautaires ou TIDC) aux populations affectées.

Grâce à  un partenariat dynamique et élargi aux communautés, aux décideurs politiques et aux personnes de santé, 181.000 communautés de 31 pays sont traitées, chaque année.

De même, des preuves scientifiques ont démontré qu’avec l’ivermectine, l’on pouvait éliminer l’onchocercose et arrêter sa transmission dans de nombreuses régions.

L’onchocercose et la filariose lymphatique (FL) sont des affectations qui représentent à  elles seules, près de la moitié de l’impact global des MTN.

Ce sont des maladies qui cohabitent souvent dans les zones endémiques. Elles sont causées par des filaires et sensibles toutes les deux à  l’ivermectine encore appelée Mectizan.

La première affection cause des lésions sur la peau et les yeux et peut conduire à  la cécité. La deuxième attaque le système lymphatique et provoque des d’informations douloureuses de certaines parties du corps. (Source PANA).

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