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L’Assemblée générale retire la Guinée Equatoriale des Pays les moins avancés

LIBREVILLE, 8 décembre (Infosplusgabon) -  L’Assemblée générale retire la Guinée  en sa soixante-huitième session et 59e séance plénière a  procédé  mercredi au  retrait de  la Guinée équatoriale etdu Vanuatu de la catégorie des pays les moins avancés (PMA).

 

 

L’Assemblée a pris acte  de la décision du Conseil économique et social (ECOSOC) tendant à ce que la Guinée équatoriale et le Vanuatu soient retirés de la catégorie des PMA et a décidé de ménager pour la première, à titre exceptionnel, une nouvelle période préparatoire de six mois avant le début de la période préparatoire de trois ans conduisant à son retrait, et pour le second, une période d’un an.  En attendant, elle a invité ces deux pays à élaborer une stratégie nationale de transition sans heurt, avec l’aide des organismes des Nations Unies et en collaboration avec leurs partenaires commerciaux et de développement bilatéraux et multilatéraux.

Au nombre de 49, les PMA sont caractérisés par un revenu moyen par habitant de moins de 700 dollars, la faiblesse de leurs capacités humaines et une grande vulnérabilité économique.  Un PMA est candidat à la gradation –retrait de la catégorie- lorsque le revenu moyen par habitant dépasse les 900 dollars.

Le représentant de la Guinée équatoriale est revenu aujourd’hui sur la réticence des PMA à sortir de cette catégorie.  Il a invoqué leur absence dans les grandes décisions économiques et les disparités entre les critères de retrait et les conditions réelles des pays.

La décision n’a pas été facile, a souligné le représentant du Bénin, au nom des PMA.  Il a rappelé les objectifs du Programme d’action d’Istanbul de 2011 visant la gradation de la moitié des PMA à l’horizon 2020.  Mais, a-t-il prévenu, le non-respect des engagements des partenaires de développement hypothéquerait ces gradations.

 

Depuis la création de la catégorie en 1971, trois pays en sont sortis: le Botswana en 1994, Cabo Verde en 2007 et les Maldives en 2011, a rappelé le représentant de la Guinée équatoriale.

 

Commentant la résolution sur le retrait de son pays de la catégorie des pays les moins avancés (PMA), M. Anatalio Ndong Mba (Guinée équatoriale) a appelé la communauté internationale à garder à l’esprit que les PMA sont « le maillon faible » du monde et qu’ils représentent un énorme défi, dont la lutte contre la pauvreté.

 

Il a dénoncé le fait que malgré la vulnérabilité de ces pays, l’appui international ait été insuffisant contrairement aux engagements pris.  Le représentant a réclamé un engagement international plus efficace et plus important.  Les politiques adoptées, a-t-il dit, doivent viser à lutter contre les vulnérabilités des PMA tout en prenant en considération les spécificités de chacun d’entre eux.

 

M. Ndong Mba a fait observer que seuls trois pays ont été retirés de la catégorie des PMA depuis 1971, à savoir le Botswana en 1994, le Cabo Verde en 2007 et les Maldives en 2011, qui seront suivis prochainement de son propre pays et de Vanuatu.  Cette situation doit conduire à réfléchir aux critères du retrait.  Il a expliqué la réticence des PMA à sortir de cette catégorie par le fait qu’ils n’ont pas voix au chapitre dans les grandes décisions économiques.

 

Il a, par exemple, parlé des disparités entre les critères de retrait et les conditions réelles dans les PMA.  L’existence même de ces pays tient au manque de solidarité et d’appui de la communauté internationale, a-t-il tranché.  Le représentant a vu dans la mise en œuvre du Programme d’action d’Istanbul une nouvelle occasion d’aider tous les PMA et de leur permettre de décider de leur propre processus de développement.

 

La découverte de gisements de pétrole en 1994 a permis à la Guinée équatoriale de prendre les rênes de son propre développement, s’est réjoui le représentant, en passant en revue les différentes initiatives en matière d’infrastructures dont les aéroports, les routes, les écoles, les hôpitaux, sans oublier les efforts d’industrialisation et la centrale électrique de Djibloho.  Le représentant a assuré que son gouvernement déploie tous les efforts possibles pour faire de la Guinée équatoriale un pays émergent d’ici à 2020.

 

Il a souligné l’importance de la coopération Sud-Sud et la nécessité d’établir des stratégies de développement sur les plans bilatéral et multilatéral.  Il s’est aussi enorgueilli du fait que de récentes études aient montré que la Guinée équatoriale est actuellement le pays africain qui investit le plus dans la santé et qui est une destination privilégiée pour les investisseurs.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/POL/GABON 2013

 

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