Afrique –France : Sommet informel sur la Centrafrique ce samedi à Paris

07 Décembre 2013

LIBREVILLE, 7 décembre (Infosplusgabon) -  Le président français, François Hollande, devait présider ce samedi à Paris un Sommet informel sur la République Centrafricaine, à l’issue du Sommet de l’Elysée pour la Paix et la Sécurité en Afrique, qui se tient depuis vendredi dans la capitale française.

Ce Sommet devait regrouper autour de François Hollande les présidents africains dont les pays sont limitrophes à la Centrafrique.

Le président français va également informer ses collègues africains sur l’opération Sangaris et la situation qui prévaut actuellement en Centrafrique

Face à la situation en Centrafrique, qui est devenue alarmante avec des massacres qui s’y perpétuent, particulièrement à Bangui, la capitale, et où des milliers de déplacés cherchent refuge, le Conseil de sécurité vient d’adopter une résolution à l’unanimité donnant mandat à une force africaine pour apporter la sécurité, rétablir la stabilité en Centrafrique et protéger la population.

"Nous ne pouvons plus laisser les massacres se perpétrer, des femmes et des enfants être violentés, des exactions être commises, y compris dans des hôpitaux. Des conflits inter-religieux peuvent dégénérer et installer, dans cette Afrique centrale, des comportements et des phénomènes qui, pour l’instant, n’avaient pas leur place", a estimé le chef de l’Etat français.

La France a décidé d’agir immédiatement et, en coordination avec les Africains et le soutien des partenaires européens, en envoyant vendredi des soldats dont le nombre est porté très vite ce samedi à 1200.

"La France n’a pas d’autres objectifs que de sauver des vies humaines. Il y a un an, au Mali, la France était appelée pour lutter contre une invasion terroriste. Elle y est parvenue. Aujourd’hui, dans des circonstances très différentes, la France est attendue pour éviter une catastrophe humanitaire. Elle sera là", a assuré le président français.

"Cette intervention sera rapide, elle n’a pas vocation à durer", a précisé François Hollande.

Les violences qui ont commencé depuis jeudi à Bangui ont fait plus de 300 victimes, selon les organisateurs humanitaires.

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