Afrique : Pression sur Zuma après le vote du projet de loi controversé sur les médias

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LIBREVILLE, 29 avril (Infosplusgabon)  -  L’Agence  panafricaine de  presse  (PANA) a  rapporté lundi  que le président sud-africain, Jacob Zuma, fait l'objet d'une pression croissante pour qu'il renvoie le projet de loi controversé dit de "Protection des informations d'Etat" devant la Cour constitutionnelle.

 Durant le week-end, le Congrès national africain (ANC), au pouvoir, a rejeté les appels du parti d'opposition Democratic Alliance (DA) pour une reprise du vote parlementaire du projet de loi, effectué la semaine dernière.

 Au total, 190 députés ont voté pour et 75 contre.

 Les opposants au projet de loi le jugent anticonstitutionnel du fait de l'absence d'une clause d'intérêt public pour protéger ceux qui publient les informations qu'ils jugent être dans l'intérêt du public.

 Le projet de loi autorise de poursuivre en justice ceux qui cherchent à révéler des informations sur la corruption ou l'incompétence dans l'intérêt du public.

 La polémique autour du projet de loi a lieu à quelques jours de la célébration, le 3 mai, de la Journée mondiale pour la liberté de la presse.

 L'événement consiste à célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, évaluer la situation de la liberté de la presse, défendre les médias contre les attaques remettant en cause leur indépendance et rendre hommage aux journalistes ayant perdu la vie dans l'exercice de leur profession.

 La Conférence des archevêques catholiques d'Afrique du Sud et le Freedom of Expression Institute se sont joints aux appels en faveur du renvoi du projet de loi devant la Cour constitutionnelle.

L'institut estime que le vote du projet de loi constitue un pas en arrière décourageant à la veille de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse.

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