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France : La BPI a octroyé 630 millions d’euros de prêts supplémentaires

Par César Armand

LIBREVILLE, 22 avril (Infosplusgabon) - La Banque publique d’investissement (BPI) a présenté un premier bilan de son activité. Les cas de Florange et de Petroplus ont suscité de vifs échanges entre Ségolène Royal et le directeur de la BPI, Nicolas Dufourcq.

     

 Le 22 avril, le directeur général de la Banque publique d’investissement, Nicolas Dufourcq, et sa vice-présidente, Ségolène Royal, ont présenté le bilan du premier trimestre d’activité du nouvel établissement. Ils ont fait état d’un “apport de 630 millions d’euros supplémentaires injectés dans l’économie” par rapport aux années précédentes, sous la forme du crédit d’impôt-compétitivité emploi (456 millions d’euros), de prêts pour l’innovation, du préfinancement du crédit impôt-recherche et de la garantie renforcement de la trésorerie pour les PME.

 Parallèlement, quelque 54,9 millions d’euros de crédits ont été alloués pour soutenir des créations d’entreprises et 193 millions d’euros d’avances remboursables ou prêts à taux zéro pour l’innovation. La branche “investissement” a, quant à elle, investi pour 300 millions d’euros au premier trimestre, tablant sur un montant de 1,3 milliard sur l’année.

 Une force de frappe de 42 milliards d’euros à terme

 Ségolène Royal et Nicolas Dufourcq ont tenté de minimiser l’échange survenu le 19 avril au sujet de Florange et de Petroplus. La première avait qualifié de “grave dérapage” les propos du second, qui considérait que le sauvetage de la raffinerie et des hauts-fourneaux ne représentaient pas “un bon business”.  Aujourd’hui,  Ségolène Royal a rappelé qu’il fallait “une certaine liberté de parole dans la mise en œuvre d’un nouvel outil”.

La BPI avait précisé le 17 avril à l’AFP que la décision de ne pas investir à Florange ou dans Petroplus était due au “fait qu’aucun repreneur privé” n’y avait investi et qu’elle ne peut intervenir qu’en qualité de co-investisseur au côté d’un repreneur privé.

Le 15 mai, la BPI présentera au Parlement le projet de doctrine d’intervention de l’établissement sur lequel a travaillé le deuxième conseil d’administration. La BPI disposera, à terme, d’une force de frappe de 42 milliards d’euros. Cette somme doit lui permettre de prêter aux entreprises – allant des très petites à celles de taille intermédiaire en mal de trésorerie –, de garantir des prêts accordés par le secteur privé et également d’investir dans des sociétés (Sources Acteurs  publics).

 FIN/INFOSPLUSGABON/ANL/GABON 2013

 

 ©2013 Infosplusgabon

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