[ Inscrivez-vous ]
09 Septembre 2017
KIGALI, Rwanda, 9 septembre (Infosplusgabon) - Le département rwandais de la Météorologie a levé toute ambiguïté sur l'éventuel phénomène de fortes pluies qui pourrait frapper le Rwanda durant les trois prochains mois, vendredi, affirmant que les précipitations seront plutôt moins intenses que prévues à travers ce pays d'Afrique de l'Est.
D'après le directeur de la Division des services météorologiques et de la Division des applications au département rwandais de la météorologie, Antoine Twahirwa, il n y aura pas de fortes pluies, ni de foudre ou de tonnerre pendant la prochaine petite saison des pluies qui s'étend normalement de septembre à décembre au Rwanda.
"La population doit rester vigilante, car c'est une période où l'on peut certes observer un net regain des températures et voir des précipitations complémentaires avec des pluies soutenues", a ajouté M. Twahirwa.
Abondant dans le même sens, le Directeur Général du Service de la Météorologie au Rwanda, John Ntaganda, a indiqué que les prévisions météorologiques permettent normalement aux agriculteurs de planifier correctement leurs activités en vue de mieux s’adapter aux conséquences du changement climatique.
Cette déclaration d'un officiel rwandais intervient au moment où l'ONG Oxfam international estime dans son récent rapport, qu'une météo capricieuse et des saisons imprévisibles influent sur les cultures et affament les populations, notamment en Afrique sub-saharienne.
Alors que l'ONG déplore qu'aucun pays n'est jusqu'ici suffisamment préparé pour faire face aux conséquences du changement climatique, les responsables du service de la météo au Rwanda affirment qu'au regard de l'état actuel concernant le recours à la technologie dans la mesure du climat, il faudrait faire confiance aux résultats issus des prévisions météorologiques.
Le phénomène climatique El Niño, l’un des plus puissants ces dernières décennies, frappe durement la Grande Corne de l'Afrique. Dans cette partie du continent, plusieurs millions de personnes pourraient manquer de nourriture en 2017, selon les organismes humanitaires opérant dans la sous-région.
Jusqu'à ce jour, les gouvernements de la sous-région, en étroite collaboration avec les chercheurs dans le domaine de changement climatique et de gestion des catastrophes, ainsi que les agences des Nations Unies, sont en train de se familiariser avec la méthodologie et les nouveaux outils pour l'établissement de bases de données nationales sur les sinistres et catastrophes naturelles. Cinq pays de la région - Djibouti, Ethiopie, Kenya, Rwanda et Ouganda - ont développé ces bases de données accessibles au public, indique-t-on.
FIN/INFOSPLUSGABON/ATG/GABON 2017
© Copyright Infosplusgabon