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08 Septembre 2017
LIBREVILLE, 8 septembre (Infosplusgabon) - Le gouvernement congolais envisage de réduire le taux de mortalité infantile des enfants de 0 à 5 ans, au Congo, a annoncé, mercredi à Brazzaville, le conseiller à la population du ministre de la Santé, le Dr Paul Oyéré Moké, à l’occasion de l’atelier de formateurs en prise en charge intégrée des maladies de l’enfant au niveau communautaire (PCIME-C).
Selon le Dr Oyéré Moké, plusieurs facteurs militaient en faveur de la promotion de cette composante universelle du système de santé. A cet effet, il a mis en exergue la situation sanitaire alarmante dans le pays qui révèle qu’environ 50 à 70% des décès d’enfants surviennent à domicile.
Par ailleurs, il a souligné la faible couverture sanitaire par des infrastructures de qualité et du personnel qualifié. En outre, 30% de la population congolaise a un accès difficile aux soins de santé, car résidant au-delà de 5 km d’une formation sanitaire.
A cette occasion, il a fait savoir que plusieurs expériences ont montré qu’un nombre de pratiques clés misent en exécution au niveau de la communauté par les ménages peuvent contribuer à prévenir ou à prendre en charge certaines maladies : l’existence d’un réseau de volontaires et d’organisation communautaire qui sont impliqués dans la promotion de la santé et l’existence d’une politique des interventions à base communautaire en santé.
L’organisation et la mise en œuvre des soins de qualité restent un défi à relever dans le processus de prévention et de la prise en charge des cas de maladies au Congo, a dit le conseiller Paul Oyéré Moké.
Des efforts appréciables sont fournis par le ministère de la Santé et de la population dans la mise en œuvre de la stratégie de prise en charge intégrée des maladies de l’enfant au niveau institutionnel ; cela vise à atténuer, puis à éradiquer les principales causes immédiates rencontrées chez les enfants de moins de cinq ans que sont les infections dans la période néonatale, le paludisme, la pneumonie, la diarrhée, la malnutrition aiguë globale et le VIH-Sida.
Le Dr Hermann Boris Ngossaki, a, au nom de la représentante adjointe de l’UNICEF, relevé que la mise en œuvre de la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant au niveau communautaire contribuera à la réduction de la mortalité infantile au Congo.
Pendant près de sept jours, au cours de cette 3ème composante, quelque 20 participants venus de six départements du Congo seront imprégnés sur les stratégies conséquentes de lutte contre la mortalité infantile.
FIN/INFOSPLUSGABON/IUT/ATG/GABON 2017
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