Afrique : Pour une stratégie commune des pays de l’Afrique centrale à la COP 23 en Allemagne

30 Août 2017

LIBREVILLE,  30 août (Infosplusgabon) -  Les experts des pays membres de la Commission des forêts de l’Afrique centrale (Comifac) se réunissent depuis lundi à Brazzaville pour trois jours, en vue de préparer leur participation à la prochaine conférence mondiale sur la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, prévue du 6 au 17 novembre 2017, à Bonn, en Allemagne.

Conscients des enjeux de la 23ème Conférence des parties au climat (COP 23), les pays membres de la Comifac ne veulent pas jouer les seconds rôles.

Ainsi, la réunion de Brazzaville permettra aux participants, venus de plusieurs pays de la sous-région, de définir des positions concertées sur les différents sujets d’intérêt de l’Agenda COP 23, ceci en vue d’assurer une participation active, efficace et efficiente de l’Afrique centrale.

En effet, les participants à cette rencontre auront à adopter des soumissions de vues qui seront transmises par la suite au secrétariat de la Convention. Pour cela ils devront élaborer une stratégie pour une participation satisfaisante de notre sous-région aux échéances futures et adopter une feuille de route réaliste qui guidera les actions futures à mettre en œuvre au sortir des présentes assises.

Selon le chef de projet régional GIZ (Agence allemande de coopération internationale) d’appui à la Comifac, Martial Nkolo, l’opérationnalisation de l’Accord de Paris sur la lutte contre les changements climatiques est un réel défi aujourd’hui pour la Communauté internationale, en général et particulièrement la sous-région d’Afrique centrale.

De son côté, la secrétaire exécutif-adjoint de la Comifac, Gervais Madzou, a rappelé qu’avec l’adoption de l’Accord de Paris, l’étape des négociations était dépassée. Les échanges en cours pour adopter des mesures de son opérationnalisation devraient, a-t-il précisé, reposer sur les réalités rencontrées par les parties dans la mise en œuvre de leurs engagements.

C’est ainsi qu’il a insisté sur le fait que le Groupe de travail climat (Gtc) devrait s'ouvrir aux expériences réussies dans tous les domaines ou secteurs de la vie sociale et économique dans la sous-région, afin de servir la cause du climat.

‘’Il y a des choses qui se font dans les universités, nos différents laboratoires de recherche, par les Organisations de la Société civile. C’est vers cela que nous devrons tendre pour répondre aux multiples questions que se posent nos gouvernements, a indiqué M. Madzou, concluant que la plupart des points actuellement en discussion sont d’intérêt certain pour l’espace Comifac.

La rencontre prendra fin mercredi.

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