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Des scientifiques africains à la conférence mondiale des humanités à Liège
07 Août 2017
Belgique-Education-Conférence des humanités
LIBREVILLE, 7 août (Infosplusgabon) - Plusieurs sommités scientifiques africaines prennent part à la Conférence mondiale des humanités qui a débuté dimanche jusqu'au 12 août à Liège (Belgique), co-organisée par l’UNESCO, le Conseil international pour la philosophie et les sciences humaines, et la Fondation "Conférence mondiale des humanités Liège 2017".
"Organisée dans le cadre du programme scientifique intergouvernemental de l’UNESCO dédié aux transformations sociales (le programme MOST), la Conférence mondiale des humanités a pour objectif de définir des pistes pour permettre aux sciences sociales d’alimenter la réflexion et orienter l’action et les politiques publiques et de retrouver une place qu’elles ont perdu ces dernières décennies dans le débat public au profit des sciences dites dures", a souligné un communiqué de l’UNESCO dont copie a été transmise à la PANA à Paris.
Cette conférence, qui réunit près de 1800 participants et a pour vocation de redéfinir les fondements, le rôle et l’engagement des sciences humaines dans la société contemporaine, s’articulera autour de six sessions plénières consacrées à l’homme et l’environnement, aux identités culturelles et à la diversité culturelle, au patrimoine culturel, aux frontières et aux migrations, à l’histoire, la mémoire et la politique et aux sciences humaines dans un monde en transition.
Parmi les nombreux intervenants figurent notamment l’auteure ivoirienne Tanella Boni et le Professeur de langue française à l’Université de Columbia (Etats-Unis), Souleymane Bachir Diagne qui apporteront leurs partitions sur les nombreuses problématiques qui seront abordées par les scientifiques, universitaires, décideurs politiques, créateurs, représentants des organisations intergouvernementales et des ONG qui participeront à la conférence.
"Comment répondre au changement climatique sans en comprendre l’histoire ? Comment gérer les conflits identitaires sans étudier les récits collectifs ? Comment se situer dans le monde sans en saisir les dynamiques culturelles ?", telles sont quelques-unes des thématiques qui seront développées par les conférenciers.
"Dans le contexte mondial actuel, les humanités sont essentielles pour aider à faire face aux principaux défis et atteindre les objectifs de développement durable fixés dans l'Agenda 2030 adopté par les Nations unies en 2015. Par le biais de la connaissance historique, de la pensée critique, de l’analyse nuancée, les sciences humaines peuvent aider à construire des sociétés durables et inclusives", a indiqué l’agence onusienne.
FIN/INFOSPLUSGABON/ANL/GABON 2017
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