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Burundi : Les gisements dormants de "Terres rares" bientôt dans la phase d’exploitation

Burundi-Economie-Terres rares

LIBREVILLE, 23 juillet (Infosplusgabon) - Les cérémonies de lancement officiel des travaux d’exploitation des gisements de "Terres rares", par une société mixte "Rainbow Burundi" (RMB, une filiale locale de Rainbow International Ressources Limited), auront lieu le 20 juillet prochain, dans la localité de Gakara, à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Bujumbura, la capitale, a-t-on appris, dimanche, de source proche du ministère de l’Energie et des Mines.

 

 

Le carton d’invitation aux cérémonies, qui est en ligne sur le site pro-gouvernemental "Ikiriho"  indique que les cérémonies seront présidées par le chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza.

Les "Terres rares" tirent cette appellation dans leur découverte récente et non dans la rareté effective, selon les spécialistes qui situent le gros des réserves mondiales en Chine.

Au Burundi, les réserves estimées sont de l’ordre de 250.000 tonnes, accréditées d’une teneur supérieure à 54%, ce qui présage un coût d’exploitation relativement moindre et une compétitivité assurée sur les marchés internationaux par rapport aux autres sites miniers du monde, de l’avis des mêmes spécialistes à Bujumbura.

La commercialisation du minerai est projetée pour début septembre et devrait apporter à l’Etat un gain de 54% du résultat net d’exploitation.

Le minerai est surtout demandé par l’industrie de la défense, en tant que l’un des composants qui entrent dans la fabrication des radars et autres sonars.

Dans le civil, le minerai intervient, notamment, dans la fabrication de batteries pour voitures électriques ou hybrides, de puces pour Smartphones, d’écrans d’ordinateurs portables, de panneaux photovoltaïques et d’éoliennes.

Dans l’ensemble, on estime que la carte minière du Burundi comporte 32 des 118 éléments chimiques du tableau périodique de Mendeleïev (le nom du chimiste russe, Dmitri Mendeleïev, qui l'inventa, en 1869).

Pour le moment, ce sont surtout les particuliers et autres trafiquants qui profitent des retombées des exploitations minières de type artisanal, notamment sur l’or, la cassitérite et le coltan.

On rappelle que la principale richesse naturelle de toujours au Burundi reste le café, loin devant le thé et le coton, en termes d’apport en devises fortes à l’exportation.

 

FIN/INFOSPLUSGABON/MPL/GABON 2017

 

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