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Addis ABEBA : L'UA fait des progrès majeurs pour éliminer les barrières commerciales transfrontalières
01 Juillet 2017
LIBREVILLE, 1er juillet (Infosplusgabon) - L'Union africaine (UA) doit finaliser les négociations de la Zone de libre-échange continentale (Zlec), visant à créer un marché unique et intégré pour les biens et services avant la date limite de décembre 2017, a annoncé jeudi, Albert Muchanga, Commissaire de l'Ua pour le Commerce.
"Nous sommes convaincus qu'à la fin de cette année, nous aurons un espace de marché intégré et commercialement viable", a déclaré Muchanga à des journalistes à Addis-Abeba, en Éthiopie, du fait que des ministres africains des Affaires étrangères, du Commerce et de l'Industrie et des hauts responsable d'Etat se préparent à participer à l'ouverture du segment ministériel de la 29ème Assemblée des chefs d'État et de gouvernement de l' UA, mieux connue sous le nom de Sommet de l' UA.
L'achèvement des négociations pour la création de la zone de libre échange continentale de l' UA en décembre ouvrira le continent pour la libre circulation des marchandises à travers les frontières.
Muchanga a déclaré que la prochaine phase des négociations portera sur d'autres règles commerciales telles que les règles de concurrence, les investissements et les droits de propriété intellectuelle.
La Zlec sera établie une fois que les pays signeront un accord commercial qui sera conclu par les membres de l'UA dans le cadre du Traité d'Abuja instituant la Communauté économique africaine.
L'UA envisage la création d'un seul bloc économique avec une force économique combinée de trois billions de dollars américains. La Zlec permettra à l'organisation continentale de créer un marché de biens et de services dans 55 pays plutôt que des unités fragmentées.
Selon la Commission de l'Ua, le marché élargi entraînera une augmentation de 52% du commerce entre les pays africains d'ici 2022 et une augmentation de 6% des exportations africaines vers le reste du monde.
Les économistes africains affirment que les producteurs africains de matières premières et de biens n'ont pas été en mesure de créer un impact sur les marchés d'exportation mondiaux en dépit d'être les principaux producteurs, parce qu'ils n'ont pas la coordination et la sophistication qui pourraient donner á leurs exportations un impact sur les prix mondiaux.
L'impact économique souhaité sera créé lorsque les producteurs coordonneront la publication de leurs produits et géreront effectivement les expansions et les tendances à la baisse du marché.
L'UA estime qu'avec le lancement de la Zlec, l'organisation sera en mesure de supprimer effectivement les taxes et autres charges qui affectent le commerce des produits agricoles échangés en Afrique.
Cela limitera et éliminera éventuellement les obstacles non fiscaux et améliorera le flux de biens et de services dans la plupart des pays.
"Nous travaillons à la création de la zone de libre-échange continentale dans un contexte où l'Afrique est confrontée aux défis du chômage massif, du sous-emploi, de la pauvreté et des changements climatiques", a déclaré Muchanga lors d'une conférence de presse.
Le commerce entre les pays africains s'élève à 14%. L'UA espère que cela devrait doubler en 2021.
Les experts de l'UA fournissant une facilitation aux négociateurs estiment que le développement économique irrégulier en Afrique pourrait devenir un obstacle majeur à la réalisation de la Zlec. (Source Pana)
FIN/INFOSPLUSGABON/MPO/GABON 2017
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