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Togo : Une carte topographique numérique pour mieux lutter contre les inondations
16 Mars 2017
TOGO-Environnement-Inondations
LIBREVILLE, 16 mars (Infosplusgabon) - Le ministère en charge de l’Environnement et des Ressources forestières, a réceptionné, mardi à Lomé, la carte topographique numérique et la base de données cartographiques des zones à risques d’inondations, a-t-on appris de sources officielles ce jeudi à Lomé.
Cette carte topographique numérique est le résultat des études réalisées par le Projet de gestion intégrée des catastrophes et des terres (Pgict) financé par la Banque mondiale.
Pour l’heure, la carte n’est disponible seulement que pour les régions Maritime et des Savanes (ndlr : qui connaissent des inondations récurrentes). Elle comporte plusieurs jeux de produits cartographiques numériques et analogiques, comme des cartes des aléas, de vulnérabilité et risques ainsi que la carte d’occupation de sol.
De sources officielles, elle constitue un outil qui aidera à la prise en compte du risque d’inondation dans les zones d’habitation, d’unités de production, d’ouvrages de protection. En outre, elle présente le caractère d’outil de mise en valeur de terres agricoles, à la délimitation des zones d’installation des populations, indique-t-on.
Pour le ministre de l’Environnement, la carte numérique et ces données viennent « renforcer le dispositif existant du système d’alerte précoce qui intègre toutes les techniques de modélisation » et permettront, désormais, de « prendre des décisions efficaces et diligentes face aux risques de catastrophes et aussi permettront de réaliser les projets d’infrastructures routières, industrielles et socio-économiques ».
La carte topographique numérique couplée de la mise en place d’une base de données est réalisée par le cabinet d’étude Géoconsult International de France, sous la conduite de la direction générale de la cartographie nationale.
En 2007, 2008 et 2010, le pays avait fait face à d’importants dégâts dus aux pluies diluviennes et qui ont affecté l’économie et l’environnement.
Les dégâts enregistrés en 2010, de sources officielles, sont estimés à 19 milliards de F CFA et l’Etat a dû décaisser 22 milliards de F CFA pour leurs réparations, rappelle-t-on.
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FIN/IPG/ANL/2017