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RD Congo : Des milliers d’hectares de champs détruits par des chenilles au sud-est
16 Mars 2017
RDC-Environnement-Chenilles
LIBREVILLE, 16 mars (Infosplusgabon) - Des milliers d’hectares de champ sont envahis et ravagés par des chenilles depuis la mi-décembre dans la province du Haut-Katanga, au sud-est de la République démocratique du Congo (RDC) et plus particulièrement dans les zones frontalières à la Zambie, a indiqué, mercredi, au cours du point de presse hebdomadaire de l’ONU, Mme Florence Marchal, coordonnatrice du groupe de communication des Nations unies.
Selon une mission conjointe de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture et du ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l'Elevage, a-t-elle souligné, les territoires de Kambove, Kasenga, Kipushi et Pweto sont les plus touchés.
D’après le rapport, 80% de plus de 66.000 hectares du territoire de Kambove ont été dévastés. Dans le territoire de Pweto, plus de 2.000 hectares ont été détruits dans la zone de Kilwa. Ce qui présage une très mauvaise récolte pour la campagne agricole 2016-2017.
Le territoire de Pweto hébergeait, au 31 décembre 2016, environ 83.000 personnes retournées et déplacées et la zone était classée en phase 3 de l’insécurité alimentaire sur une échelle de 5.
Etant donné que tous les experts s’accordent que cette chenille légionnaire d'automne, d’origine américaine, a la capacité d’affecter presque tous les types de récolte et plus particulièrement le maïs et toutes les cultures céréalières, compte tenu de sa capacité destructrice des cultures, la perte de la production agricole, principale source de revenu et de nourriture des ménages, risque d’accentuer l’incidence de l’insécurité alimentaire dans la zone.
Si aucune solution n’est apportée dans l’immédiat, cette zone risque de basculer en phase d’urgence (phase 4).
Des échantillons ont été prélevés pour des recherches plus approfondies dans des laboratoires au Kenya et au Nigeria, afin, non seulement d’identifier l’espèce de la chenille mais aussi de trouver une piste de solution pour lutter contre ce nouveau fléau.
FIN/INFOSPLUSGABON/MPL/GABON 2017
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