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10 Juin 2020
|Bujumbura, Burundi,10 juin (Infosplusgabon) - C’est depuis Muramvya, une province scolaire du centre du Burundi, que la ministre de l’Education, de la Formation technique et professionnelle, Mme Janvière Ndirahisha, a donné, mardi, le coup d’envoi du concours national de certification et d’orientation pour 94.585 candidats à l’enseignement post-fondamental, issus de plus de 2.500 écoles du Burundi, rapporte la radio publique.
Ce concours a été institutionnalisé depuis 2010, année à laquelle l’enseignement de base a été prolongé de 6 à 9 ans.
Pendant trois jours, les candidats vont plancher sur les épreuves linguistiques de français, du kirundi, d’anglais et du kiswahili.
D’autres épreuves du concours vont porter sur les mathématiques, les sciences et technologies, les sciences humaines ainsi que l’entrepreneuriat.
Les recalés à ce concours finissent généralement la course dans des écoles d’enseignement des métiers.
Les trois premiers de chaque école, quant à eux, vont encore passer par une sélection pour une place dans l’une des 15 écoles secondaires d’excellence encore expérimentales au Burundi.
L’édition 2019 de ce concours avait vu la participation de 93.472 élèves de l’école fondamentale.
A cette édition, seulement 14% de l’effectif avaient pu obtenir le minimum exigé de 100 sur 200 points pour avancer de classe.
Face à ces faibles performances, le gouvernement burundais a décidé de retenir une note inférieure de 70 points sur 200, faisant ainsi remonter le taux de réussite à 35%.
L’une des études de l’Observatoire de l’action gouvernementale (OAG, indépendante) a conclu sur un système scolaire burundais souffrant, « d'une manière générale », d'un faible niveau de planification qui fait que les innovations sont souvent « ponctuelles », motivées par « des pressions conjoncturelles ».
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