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Coronavirus : Les autorités sanitaires kényanes "perplexes" après la décision de l'OMS de stopper l'utilisation d'un "médicament" contre le virus

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Nairobi, Kénya, 28 mai (Infosplusgabon) - Les autorités sanitaires kényanes sont déconcertées après que l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a suspendu l'utilisation de l'hydroxychloroquine, un médicament contre le paludisme, qui est utilisé pour traiter les malades atteintes de COVID-19, en invoquant des risques cardiaques majeurs liés à ce produit.

 

 

Selon le directeur général de la santé par intérim, Patrick Amoth, les études avaient clairement montré que les patients traités pour le coronavirus avaient 37% de risque de mourir et 41,5% de risque de développer des maladies cardiaques.

 

 

Toutefois, M. Amoth n'a pas spécifiquement dit si le Kenya va immédiatement cesser d'utiliser la chloroquine, dont l'utilisation pour traiter le paludisme avait été suspendue pour des problèmes de sécurité pour la santé. Il a dit que le médicament serait utilisé pour le traitement d'affections autres que le traitement de la COVID-19).

 

 

L'Inde a temporairement levé l'interdiction d'utiliser l'hydroxychloroquine récemment pour permettre au Kénya d'importer 379 000 comprimés de ce médicament afin de l'utiliser pour la prise en charge du coronavirus. Le Kénya compte 1348 cas dont 52 décès.

 

 

Selon M. Amoth, même si l'OMS a cessé d'utiliser le médicament, il sera appliqué pour la prise en charge d'autres affections comme auparavant.

 

 

Les responsables de l'OMS ont fait savoir que l'utilisation du médicament est temporairement suspendu par mesure de  précaution après que des essais cliniques dans d'autres régions ont révélé les risques potentiels qui y sont liés.

 

 

Auparavant, Rashid Aman, secrétaire général du ministère de la Santé, a dit que le Kénya ne réalisait aucun essai clinique sur la sécurité de l'hydroxychloroquine.

 

 

“Ils n'ont pas été menés au Kénya. Nous n'avons pas encore fini de recruter des candidats dans le but de mener  l'essai Solidarité, mais nous avons vu les résultats donnés par ces pays participant à cet essai Solidarité à travers le globe et ils nous aideront à nous décider quant à la sécurité de ces essais", a dit M. Aman.

 

 

Selon les spécialistes des maladies infectieuses de l'OMS, les principaux symptômes du coronavirus sont la fièvre, la toux, les céphalées, le mal de gorge et des gastro-intestinaux, la perte du goût et de l'odorat.

 

FIN/ INFOSPLUSGABON/AOD/GABON2020

 

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