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L'UNSMIL condamne plusieurs attaques récentes à Tripoli

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Tripoli, Libye, 10 mai (Infosplusgabon) - La Mission des Nations unies en Libye (UNSMIL) a condamné plusieurs attaques récentes sur des zones civiles de la capitale libyenne, Tripoli, qui auraient fait des morts et des blessés.

 

Les bombardements survenus jeudi près de l'ambassade de la Turquie et de la résidence de l'ambassadeur italien dans le quartier de Zawiat al-Dahmani de la ville, décrits dans un communiqué de l'UNSMIL comme "aveugles", auraient tué au moins deux civils et en auraient blessé trois autres.

 

Dans ce communiqué, l'UNSMIL a exprimé sa profonde inquiétude face à l'intensification de ces attaques, en particulier à un moment où les musulmans libyens tentent d'observer pacifiquement le Ramadan, et luttent simultanément contre la pandémie de coronavirus (COVID-19).

 

"Ces actions méprisables sont un défi direct aux appels de certains dirigeants libyens à la fin des combats prolongés et à la reprise du dialogue politique", a déclaré la Mission.

 

Elle a noté que le mois de mai a déjà été extrêmement meurtrier pour les civils libyens car au cours des huit premiers jours du mois, des maisons et d'autres biens civils ont été détruits et au moins 15 personnes auraient été tuées, avec une cinquantaine de blessés.

 

Plusieurs quartiers libyens ont subi des attaques aveugles, a déclaré la Mission, principalement imputables à des forces affiliées à l'Armée nationale libyenne (LNA) d'opposition, notamment à Abu Salim, Tajoura, al-Hadba al-Bari, Zanata et Zawit al-Dahmani.

 

Des maisons ont été bombardées le 5 mai dans le quartier d'al-Hadba à Tripoli, tuant deux civils et en blessant trois autres, dont un enfant.

 

Le lendemain, 6 mai, a été particulièrement meurtrier : des maisons ont été bombardées dans le quartier Abu Salim de Tripoli, faisant au moins un mort et 27 blessés.

 

Le même jour, des roquettes ont frappé plusieurs maisons à Tajoura, tuant trois personnes et en blessant dix autres, dont trois enfants.

 

"Une fois de plus, ces attaques témoignent d'un mépris flagrant du droit international humanitaire et des droits de l'homme, et peuvent constituer des crimes de guerre", a déclaré l'UNSMIL.

 

"Toutes les parties au conflit doivent respecter les obligations qui leur incombent en vertu du droit international humanitaire, notamment en se conformant aux principes de distinction, de proportionnalité et de précaution dans les attaques, afin d'éviter des pertes civiles".

 

L'UNSMIL a réitéré que les personnes coupables de crimes en vertu du droit international devront rendre des comptes et s'engager à documenter les violations et à les partager, le cas échéant, avec le Groupe d'experts et la Cour pénale internationale.

 

FIN/INFOSPLUSGABON/VGF/GABON2020

 

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