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Gabon : De longues files d’attente devant le siège social de Postebank à Libreville
25 Octobre 2016
LIBREVILLE, 25 octobre (Infosplusgabon) - Les longues queues interminables sont le lot quotidien dès le 25 du mois pour les fonctionnaires et autres travailleurs du secteur privé qui cherchent à entrer en possession de leur salaire. Ce sont parfois des personnes âgées qui passent plusieurs heures avant de pouvoir retirer de l’argent nécessaires à leurs besoins mensuels.
Ce mardi, aux alentours de 10 heures, les agents de la Postebank étaient en négociation pour débattre des problèmes liés au paiement de leur salaires qu’ils ne percoivent plus depuis trois mois.
D’autres ont décidé d’initier un mouvement de grève afin de protester contre les retards de paiement des salaires.
Sur place, un agent de cette entité bancaire, nous explique qu’ « il y a au sein de la Post Bank un problème de gestion. Nous appelons à une prise de sanction contre certains responsables ».
Pour cet agent qui a bien voulu repondre à Infosplusgabon, « le Gouvernement Gabonais et certains dirigeants de la Postbank seraient à l’origine du « pillage » et de l’instabilité de cette entreprise ».
Selon un autre fonctionnaire, « il faut attendre depuis 5 heures du matin et faire la queue pour espérer être payé . Et c’est la même chose depuis plusieurs mois ».
Selon des sources recoupées, la Postbank traverse une crise financière depuis octobre 2015 et qu’un montant de 61 milliards de francs CFA permettrait à la banque de sortir de sa zone de turbulence.
Rappelons que lors d’une rencontre entre le Conseiller du Président-Directeur Général (PDG) de Postbank, Alain Ngomo, et la presse, des explications relatives à la crise qui prévaut au sein de la Postbank avaient été données.
Un plan de redressement avait été évoqué en 2015 et un comité de pilotage technique avait été créé dès l’arrivée de M. Michael Adande, PDG de Postbank.
A l’opposé des autres institutions bancaires locales, la Postbank ne dispose pas d’un système informatique avéré qui lui permettrait de répertorier toutes les activités exercées à son sein, aussi bien à Libreville que sur toute l’étendue du territoire national.
FIN/INFOSPLUSGABON/OPL/GABON2016
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