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Burkina Faso: polémique autour de la mort d'un détenu dans un poste de gendarmerie

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Ouagadougou, Burkina Faso, 3 mai (Infosplusgabon) - Un enseignant, interpellé le 27 avril dernier dans son village et ramené à Ouagadougou, est mort lors de sa détention dans un poste de gendarmerie, alimentant des polémiques.

 

Selon le Collectif contre l'impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), Issouf Diallo, 27 ans, enseignant dans un établissement scolaire de Ouagadougou, a rejoint son village Apsua non loin de Ouagadougou, après la fermeture des écoles pour cause de la pandémie du Coronavirus. Dans son village il a été arrêté le 23 avril par la gendarmerie qui l'a ensuite convoyé à Ouagadougou. Le samedi 02 mai, le père de la victime reçoit un appel de la gendarmerie lui annonçant la mort de son fils.

 

La gendarmerie indique pour sa part que M. Diallo avait été déposé à la gendarmerie pour implication présumée dans des actions de terrorisme.

 

Cette situation a scandalisé plusieurs internautes qui exigent toute la lumière sur la mort de M. Diallo.

 

En 2019, 11 détenus ont trouvé la mort dans les locaux de l'unité anti-drogue de la police à Ouagadougou.

 

Dans un récent rapport, Humain Rights Watch a accusé l'armée burkinabè d'avoir exécuté sommairement 31 détenus dans le Sahel.

 

Répondant à ces allégations, les autorités sécuritaires ont indiqué que l'armée burkinabè respectait le droit humanitaire international et qu'une enquête avait été ouverte.

 

Le Burkina Faso est la cible d'attaques terroristes depuis 2015, ayant fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés.

 

 

FIN/ INFOSPLUSGABON/PML/GABON2020

 

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