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Burkina Faso : Rien n’empêche l’élection présidentielle et les législatives de novembre prochain (CENI)

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Ouagadougou, Burkina Faso, 1er mai  (Infosplusgabon) - Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry, a déclar jeudi que rien n’empêche la tenue de l’élection présidentielle et les législative du 22 novembre prochain au Burkina Faso, alors que le processus électoral est interrompu à cause de la maladie à coronavirus.

 

 

"Techniquement et juridiquement, au moment où je vous parle, rien n’empêche les élections de se tenir le 22 novembre", a déclaré M. Barry lors d’une rencontre avec le chef de file de l’opposition.

 

 

 

"La CENI a travaillé à être opérationnelle et au jour d’aujourd’hui, rien, en dehors des dispositions légales (l’enrôlement a été suspendu par un décret du Premier ministre) (…) il faut donc lever la suspension et la CENI se met en branle", a ajouté M. Barry, précisant que "tout ce que nous pouvions faire de notre côté a été fait".

 

 

 

Sur la reprise des opérations d’enrôlement, le chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré, a déclaré : "il apparaît que quelques obstacles juridiques doivent être levés, notamment un décret qui doit être pris par le gouvernement pour autoriser l’opération puisqu’elle avait été suspendue".

 

 

 

"Nous avons eu des informations sur les dispositions pratiques qui seront mises en œuvre pour permettre que cet enrôlement ne soit une occasion spéciale ou plus dangereuse de transmission du virus. Sur ce point, nous sommes satisfaits", a souligné Zéphirin Diabré.

 

 

 

Outre le président sortant, Roch Marc Christian Kaboré, un ancien Premier ministre de l'ex-président Blaise Compaoré, Kadré Désiré Ouédraogo, Gilbert Noël Ouédraogo de l'Alliance pour la Démocratie et la Fédération/Rassemblement Démocratique Africain (ADF/RDA) et Tahirou Barry, ancien ministre de la Culture ont déjà déclaré leurs candidatures.

 

 

 

Plusieurs partis politiques, notamment l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC, oposition), deuxième force politique, et le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), le parti de l’ex-président Blaise Compaoré, n’ont pas encore désigné leurs candidats.

 

 

 

Ces élections vont se dérouler dans un contexte marqué par le terrorisme où des zones échappent presque au contrôle de l’Etat. Les candidats auront du mal à battre campagne sur toute l’étendue du territoire, selon des observateurs.

FIN/ INFOSPLUSGABON/DSX/GABON2020

 

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