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Australie : Des citoyens remettraient en question l'Organisation mondiale de la Santé

Australie-Santé-Sensibilisation

Par David Williams

LIBREVILLE,  27  septembre (Infosplusgabon) –  Dans  un article  publié  dans  les colonnes du Huffington Post  UK, David Williams   met l’accent sur  la sensibilisation du public  à  travers  une   information à  sa portée, et  notamment  sur  les aspects  sanitaires  et de  prévention des  fléaux qui  menacent  la  vie des  populations au quotidien. L’intrusion  dans  leur vie  privée  pour des  raisons  diverses, suscitent en  outré des  interrogations.

 

 La  Taxpayers Protection Alliance, l’Alliance de Protection des contribuables, est  une organisation à but non lucratif, éducative et de sensibilisation qui informe le public à travers la recherche et l'analyse.   Récemment, l'Australie a eu l'honneur  d'être étiqueté la «capitale mondiale de l’Etat providence ».

Alors que dans le monde entier, des pays font face à des épidémies de santé graves comme le virus Ebola et Zika, les politiciens en Australie se sont concentrés sur les intrusions dans la vie privée des personnes au nom de la santé publique.

 Malheureusement, l'Australie n’est pas seule dans sa quête pour devenir une superpuissance mondiale de l'État-Providence.

 La vérité est que l'Australie ne sera jamais en mesure de rivaliser avec l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) financée par les contribuables sous la direction de Margaret Chan.

 Nous vivons dans un monde globalisé où les pandémies comme le virus Ebola et Zika accaparent l'attention de la communauté mondiale. La réaction de la plus grande organisation de la santé, l'OMS, est source de confusion et cette organisation se laisse distraire par l'ingénierie sociale.

 Par exemple, alors que le monde se trouvait au milieu de la crise d'Ébola en 2014, l'OMS avait exclu de force les médias de leur réunion de Moscou sur la réglementation du tabac.

 Cette année, alors que les craintes de Zika se répandaient dans toute l'Amérique du Sud et dans les Caraïbes, l'OMS présentait un prix à un dictateur au Turkménistan.

 À moins que l'OMS n’en finisse avec sa bureaucratie et se concentre sur les crises sanitaires réelles, la prochaine pandémie émergente pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour l'humanité. Il y a des interrogations légitimes sur la capacité de l'OMS à réagir face à ces maladies en rapide propagation.

 Le tabagisme,  un  fléau  à   considerer autrement

 Le tabagisme est un problème face auquel, avec un esprit ouvert une pensée progressiste, l'OMS pourrait diriger plutôt que de lutter.

 Au lieu de cela, l'OMS préfère plutôt tenir des réunions et donner des prix à des dictateurs au Turkménistan et dire aux Syriens, pris au milieu d'une guerre civile, de mettre en œuvre des règlements sur le paquet de cigarettes neutre.

 L'Australie a été un fervent adversaire du tabagisme et possède certaines des lois les plus strictes dans le monde pour réduire la consommation de tabac. Logiquement, cela aurait un sens que les autorités australiennes soutiennent la croisade anti-tabac de l'OMS. Mais, dans un rapport récent publié par l'ancien ministre travailliste australien Gary Johns, l'OMS est condamnée pour ses politiques draconiennes et le manque de transparence dans ses délibérations.

 La critique la plus acerbe du Dr Johns à l’encontre de l'OMS est que sous le magistère de l'actuelle Directrice générale, Margaret Chan, quiconque est en désaccord avec les politiques de l'OMS relatives au tabac ou le « vapotage » ne peut participer à leurs débats ou réunions.

 "La CCLAT est un club fermé qui utilise l'exclusion pour empêcher le débat", a déclaré M. Johns. "Ceci est l'une des nombreuses questions auxquelles le prochain Directeur général de l’OMS doit apporter d'urgence des réponses pour la survie de l’organisation. Je sais par mon expérience, en tant qu'ancien ministre travailliste australien, que les politiques les plus efficaces sont celles qui intègrent un large éventail de parties prenantes et de points de vue, même si vous êtes en désaccord. Ces réunions devraient être organisées de façon transparente et en public ".

 Par sa nature même, l'OMS n'a pas des experts de renommée mondiale dans tous les domaines - il est impossible de le faire même quand il invite les dirigeants du monde et leurs épouses à leurs conférences.

Alors, pourquoi refusent-ils de laisser les médias assister à leur prochaine réunion à New Delhi au mois de novembre?

 Pourquoi, avec autant de millions de décès, dus au tabagisme, ne voudraient-ils pas inviter les compagnies de tabac à contribuer au débat et à collaborer afin de trouver des solutions durables et qui profiteront à l'humanité ?

 Pourquoi rejettent-ils toutes les données scientifiques qui indiquent que les produits de cigarettes électroniques sont moins nocifs et pourraient donc réduire la mortalité due au tabagisme ? Même s'ils n'acceptent pas les preuves, ils devraient au moins écouter et en discuter dans un forum où les questions liées au tabagisme sont au centre du débat. Ces réunions doivent être des échanges d’idées et non seulement l’imposition d’une pensée unique.

 Au moment où le trafic illicite du tabac est en nette progression et contribue à financer le terrorisme et le crime organisé, ce sera tout bénéfice pour l’OMS (une organisation des Nations-Unies financée par les contribuables) de travailler avec les producteurs de tabac, les agriculteurs et autres distributeurs (y compris mêmes les associations des consommateurs) pour s’assurer que les produits contrefaits, considérés plus toxiques que le véritable tabac, soient éradiqués. Même Interpol a été exclu des réunions de l'OMS par le passé.

 D'autres conventions de l'ONU sont ouvertes, et encouragent la libre discussion avec des experts donnant l'occasion de partager une plate-forme pour offrir les meilleures opportunités de progrès et de bénéfices, au même moment l'OMS prépare et publie des rapports en secret.

 Où est la transparence sur laquelle a été fondée l'Organisation des Nations Unies ?  Pourquoi l'OMS craint-elle le débat sur les questions qui touchent tant de personnes ?

 Mary Robinson, ancienne Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, a déclaré: "Si seulement ceux qui ont le pouvoir ... écoutaient ceux qui ont une connaissance personnelle et directe de la réalité de la situation sur le terrain et intégraient leur expérience, les résultats auraient transformé les idées du leadership et de la prise de décision ».

 L'OMS ferait bien de tenir compte de ce genre de sagesse et d'encourager les experts de tous les domaines à contribuer à façonner leurs politiques et à sauver des vies. (Source Huffington Post  UK). 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/LPT/GABON2016

 

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