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La bataille décisive de la guerre de Tripoli, l'initiative du président du Parlement libyen et le blocage de la nomination de Lamamra au menu des journaux

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Tripoli, Libye, 25 avril (Infosplusgabon) - Les préparatifs en cours en prévision des batailles décisives dans la guerre de Tripoli autour de deux points stratégiques encore occupés par les forces de Haftar dans l'Ouest du pays, ont figuré dans la couverture accordée, cette semaine, par les journaux libyens aux sujets d'actualité aux côtés de l'initiative de sortie de crise présentée par le président de la Chambre des représentants en Libye (Parlement), Aguila Saleh.

 

 

 

La presse libyenne a traité aussi du rejet de la nomination de l'Algérien, Ramtan Lamamra au poste d'envoyé de l'ONU de nature, selon elle, à accroître la méfiance de l'Union africaine à l'égard des Nations Unies.

 

 

Le journal Al-Wassat a affirmé que "la guerre de la capitale est entrée dans la voie la plus dangereuse un an après son déclenchement, avec la récente escalade militaire qui s'est développée avec ce que nous pourrions appeler la +bataille de Tarhuna+ au milieu d'une impasse politique, dans laquelle les initiatives internationales pour résoudre la crise libyenne ont cessé".

 

Sous le titre "Début du compte a rebours de la bataille de Tahrouna", l'hebdomadaire libyen a rappelé que la semaine a enregistré des tentatives des forces du gouvernement d'union nationale de prendre le contrôle de la ville de Tarhouna (120 km Sud de Tripoli) en commençant à bloquer les routes menant à la ville et effectuant les bombardements aériens de certaines des cibles à l'intérieur de la cité.

 

Le journal a ajouté qu'à l'heure actuelle, l'attention est toujours dirigée vers la base d'Al-Wattia (Ouest), qui est considérée comme très important à ce stade des batailles de la guerre de la capitale, après que le gouvernement d'union nationale a confirmé qu'"il avait décidé de conclure le tour de la côte ouest du pays en contrôlant les villes adjacentes de Sabratha et Sorman, alors qu'Al-Wattia est restée avec sa base aérienne.

 

Cette dernière est l'objectif stratégique que les forces gouvernementales cherchent à atteindre, et sa perte signifie un grand changement dans les rapports de force dans la guerre de Tripoli, a indiqué le journal, précisant que les positions européennes et russes se sont limitées à leur refus et à leur expression de déception de la poursuite de la guerre, en raison du soutien des parties régionales et internationales aux différents belligérants.

 

Les militaires estiment, selon Al-Wassat, que le gouvernement d'union nationale tente de prendre le contrôle d'Al-Wattia, puis de Tahrouna, ce qui signifie resserrer son emprise sur toute la région ouest, d'Abou Grein à la frontière de Syrte à Ras Jedir, le poste frontalier avec la Tunisie "à environ 500 km le long de la côte ouest de la Libye, ce qui signifie renforcer politiquement sa position force lors de pourparlers et perturber l'objectif du maréchal Khalifa Haftar annoncé le 04 avril 2019, de prendre le contrôle Tripoli, qui prédit un front de bataille plus chaud dans les prochains jours.

 

 

 

Alors que les batailles se poursuivent aux portes de Tarhouna et que l'inquiétude internationale à propos de la pandémie du Coronavirus se poursuivent, les observateurs de la scène libyenne s'interrogent sur la voie que prendra la "bataille de Tarhouna", a indiqué le journal, précisant s'il s'agira pour les forces affiliées au gouvernement d'union nationale de se contenter d'assiéger la ville tout en la visant par voie aérienne, ou cela conduira à une tentative de prise d'assaut? Cela ouvrira la porte à de nombreuses possibilités, dont la moindre est l'entrée dans un nouveau chapitre d'une guerre civile plus large.

 

 

 

Le journal Afrigatenews a indiqué que le président de la Chambre des représentants (Parlement), Aguila Saleh, a présenté une proposition pour parvenir à la justice et à l'égalité sur la base que "chaque région choisira individuellement qui le représentera au Conseil présidentiel composé d'un président et deux vice-présidents par consentement mutuel ou par vote secret sous contrôle des Nations Unies".

 

 

 

L'initiative que M. Saleh a présentée dans un discours à l'occasion du mois de Ramadan, comprend que le Conseil présidentiel, après son approbation, nomme le Premier ministre et ses adjoints représentant les trois régions pour former un gouvernement à présenter à la Chambre des représentants pour obtenir la confiance. Le Premier ministre et ses adjoints seront partenaires dans l'adoption des décisions du Conseil ministériel.

 

 

 

Selon le journal, M. Saleh a ajouté qu'après la formation du Conseil présidentiel, un comité d'experts et d'intellectuels sera formé pour formuler une constitution pour le pays par consensus, après quoi des élections présidentielle et parlementaires seront organisées sur la base de la constitution adoptée qui déterminera la forme de l'État et son système politique.

 

 

 

Les forces armées jouent leur rôle dans la protection du pays et il n'est pas permis de leur porter préjudice, a indiqué le journal citant M. Saleh qui a ajouté que le Conseil présidentiel assume collectivement les fonctions de commandant suprême des forces armées pendant cette phase et le Parlement continue d'exercer son rôle d'autorité législative élue jusqu'à l'élection d'un nouveau parlement.

 

 

 

Afrigatenews a ajouté que la proposition stipule que la région dans laquelle le président du Conseil présidentiel est issu ne choisit pas le Premier ministre et le président du Conseil et ses députés n'ont pas le droit de se présenter à la première élection présidentielle tandis que les forces armées ont le droit de nommer le ministre de la Défense.

 

 

 

Dans un article intitulé : "L'exclusion de Lamamra approfondit les doutes des Africains à l'égard des Nations Unies", le journal Al-Wassat a indiqué qu'entre les faibles espoirs de répondre aux appels à l'arrêt de la guerre pour lutter contre la pandémie du Coronavirus et le recul du processus politique en Libye, ainsi que la poursuite des interventions étrangères, les Africains ont remis en question les intentions de résoudre la crise après que les Nations Unies ont été accusées d'inaction et de refus de nomination d'un nouvel envoyé des Nations Unies.

 

 

 

On leur reproche, selon le journal, de laisser la place à des "agendas étroits" travaillant aux dépens du destin du peuple libyen, notamment après l'échec de la nomination de l'ancien diplomate algérien et ministre des Affaires étrangères, Ramtan Lamamra, à la tête de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye.

 

 

 

Citant un diplomate de l'Union africaine, le journal a souligné la disparition des espoirs suscitées par la Conférence de Berlin, après que les parties libyennes eurent refusé les appels des Nations Unies et du président en exercice de l'Union africaine, Cyril Ramaphosa, pour arrêter les combats et permettre de faire face au coronavirus émergent (Covid 19) et à ses répercussions économiques et sociales à la lumière des interventions étrangères continues.

 

 

 

Il a souligné que "la situation dans les territoires libyens" oblige la communauté internationale à arrêter tous ceux qui sont impliqués dans les affaires libyennes", a rapporté le journal.

 

FIN/ INFOSPLUSGABON/ASD/GABON2020

 

 

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