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Le port du masque obligatoire en Guinée à compter de ce samedi pour contrer le Covid-19

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Conakry, Guinée, 18 avril (Infosplusgabon) - Les agents des forces de l’ordre ont contraint ce samedi plusieurs personnes qui ne portaient pas de masque de s’acquitter d'une amende de 30.000 francs guinéens, soit environ 2.000 francs CFA, avant d’être relâchées, a-t-on appris aux abords du marché de Kaporo, dans la banlieue  de  la capitale, Conakry.

 

 

La taxe de désobéissance civile a été fixée, mardi dernier, par le président Alpha Condé, dans son troisième message à la nation  depuis le premier cas du Covid-19 découvert dans le pays, le 12 mars dernier.

 

Selon des témoins contactés en plusieurs endroits de la ville, les agents des forces de l’ordre sillonnent les artères et les coins  pour vérifier le port de la bavette et du masque sur les piétons, les motocyclistes et les automobilistes.

 

Dans son message, le président a demandé aux entreprises locales spécialisées dans la confection de masques et de bavettes, de se mettre au travail, afin que ses compatriotes puissent s’en procurer rapidement au prix abordable de 2.500 francs guinéens, soit environ 200 francs CFA.

 

Le président Condé a appelé la société civile, les partis politiques, les syndicats, entre autres, à l’union sacrée en vue de vaincre la maladie dans le pays.

 

La Guinée a enregistré, vendredi, un décès, le troisième en une semaine, pour un total de 477 cas, dont 59 guéris,  a annoncé l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), qui a notifié, entre dimanche et vendredi, plus de 100 nouveaux cas positifs.

 

La progression fulgurante du Covid-19 dans le pays a incité, mercredi, le chef de l’Etat, Alpha Condé, a dénoncer au cours d’une réunion au palais avec l’ANSS, des responsables du ministère de la Santé et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) "le mauvais travail" en cours effectué par ceux qui sont reconnus comme des spécialistes pour combattre la maladie.

 

Le chef de l’Etat a rappelé à ses interlocuteurs qu’il a proposé plusieurs fois, mais en vain, l’élargissement de l’ANSS qui, à son avis, seule, sans associer le maximum de médecins, ne sera pas en mesure de faire le travail avec des résultats encourageants.

 

"Avec tous les moyens disponibles et qui continuent d’arriver, il est inconcevable d’assister à la progression fulgurante de la maladie. Dès le début du Covid-19, sur le plan international, il était dit que pour la Guinée, il n’y a pas péril en la demeure parce que le pays a l’expérience de la fièvre à hémorragie Ebola", a-t-il martelé.

 

Le gouvernement a pris de nouvelles mesures additionnelles qui interdisent le transfert de corps d’une personne décédée d’une localité à une autre et n'autorisent plus que 20 personnes pour les baptêmes, mariages, décès et autres.

 

Par ailleurs, les corps de personnes, décédées à l’étranger, pourraient être rapatriées après présentation d’un certificat attestant que la défunt n’est pas mort du coronavirus.

 

Le gouvernement a créé la semaine dernière un Conseil scientifique de riposte contre la pandémie de la maladie à coronavirus composé de 17 membres, et qui réunira plusieurs experts nationaux, issus de divers domaines.

 

Ce Conseil scientifique a pour but de formuler des recommandations pertinentes afin de renforcer l’efficacité de la riposte nationale contre la pandémie.

 

Il est particulièrement chargé, entre autres, d’émettre régulièrement un avis scientifique sur la gestion et l’évolution sanitaire, sociale et économique, relative au Covid-19 sur la base d’analyses, d’études de recherche et d’investigation et de collecte de données scientifiques pertinentes.

 

FIN/INFOSPLUSGABON/SER/GABON2020

 

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