Bannière

[ Inscrivez-vous ]

Newsletter, Alertes

Ce n'est pas le moment de réduire les ressources de l'OMS, selon le Secrétaire général de l'ONU

Imprimer PDF

New York, Etats-Unis, 15 avril (Infosplusgabon) - "Le moment est venu d'être unis dans la bataille mondiale pour faire reculer la pandémie de Covid-19, pas de réduire les ressources de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui dirige les efforts des Nations unies dans cette lutte, a déclaré mardi le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

 

"Comme je l'ai dit, le 08 avril, la pandémie de Covid-19 est l'un des défis les plus dangereux auxquels le monde ait été confronté de notre vivant. Il s'agit, avant tout, d'une crise humaine aux conséquences sanitaires et socio-économiques graves", a-t-il ajouté.

 

Cette déclaration a été rendue publique alors que le président des Etats-Unis, Donald Trump, a annoncé mardi qu'il suspendait la contribution de son pays à l'OMS, en attendant un examen de sa réponse au début de la pandémie.

 

Pour le président Trump, l'OMS "a failli à ses devoirs essentiels" dans sa réponse à la pandémie.

 

Il accuse également l'OMS de mauvaise gestion et d'avoir dissimulé la propagation du virus après son apparition en Chine, estimant que l'organisation doit rendre des comptes.

 

Toutefois, pour M. Guterres, l'OMS, avec des milliers de membres de son personnel s'efforçant, à travers le monde, d'aider à limiter la transmission du nouveau coronavirus, "est en première ligne, soutenant les Etats membres et leurs sociétés, en particulier les plus vulnérables d'entre eux, avec des conseils, des formations, du matériel et des services de secours concrets".

 

"Je crois que l'Organisation mondiale de la Santé doit être soutenue, car elle est absolument essentielle aux efforts du monde pour gagner la guerre contre le Covid-19", a-t-il ajouté.

 

Réitérant l'argument qu'il a avancé la semaine dernière, le chef de l'ONU a noté qu'étant donné la nature sans précédent du Covid-19 et la réponse mondiale nécessaire pour le vaincre, "il est possible que les mêmes faits aient eu des lectures différentes par différentes entités".

 

"Une fois que nous aurons tourné la page de cette épidémie, il doit y avoir un temps pour regarder en arrière pour comprendre comment une telle maladie est apparue et a propagé ses ravages si rapidement à travers le monde, et comment toutes les personnes impliquées ont réagi à la crise" a dit le Secrétaire général.

 

Selon lui, les enseignements tirés seront essentiels pour relever efficacement des défis similaires, tels qu'ils pourraient se présenter à l'avenir.

 

"Mais ce n'est pas le moment maintenant", a-t-il insisté.

 

Et "ce n'est pas non plus le moment de réduire les ressources pour les opérations de l'Organisation mondiale de la Santé ou de toute autre organisation humanitaire dans la lutte contre le virus", a répété le Secrétaire général de l'ONU.

 

Il a clairement indiqué que l'unité doit prévaloir, afin que la communauté internationale puisse travailler ensemble, "de manière solidaire pour arrêter ce virus et ses conséquences bouleversantes".

 

Depuis que la maladie est apparue à Wuhan, en  Chine, et que le premier cas de pneumonie "de cause inconnue" a été signalé à l'OMS, le 31 décembre de l'année dernière, l'agence a travaillé 24 heures sur 24 pour analyser les données, fournir des conseils,  coordonner avec ses partenaires et aider les pays à se préparer.

 

L'épidémie a été  déclarée urgence de santé publique de portée internationale un mois plus tard.

 

Mardi, il y avait plus de 1,8 million de cas confirmés, selon les chiffres de l'OMS, avec plus de 117 000 décès confirmés.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/AZR/2020

 

 

© Copyright Infosplusgabon

Qui est en ligne!

Nous avons 3780 invités en ligne

Publicité

Liaisons Représentées:
Bannière
Bannière

Newsflash