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Fayez Al-Sarraj rassure, à l'occasion du 1er anniversaire de la guerre de Tripoli, sur une proche victoire

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Tripoli, Libye, 9 avril (Infosplusgabon) - Le président du Conseil présidentiel du gouvernement d'union nationale, Fayez Al-Sarraj, a affirmé, mercredi soir, que la victoire dans la guerre de Tripoli est proche, assurant que "le peuple libyen s'est révélé très capable de faire face aux défis et aux difficultés en maintenant le rêve d'un État civil démocratique et d'atteinte de la sécurité et la stabilité.

 

Dans un discours télévisé à l'occasion du passage d'un an depuis "l'attaque contre la capitale Tripoli le 4 avril 2019", M. Al-Sarraj a souligné que "cette victoire sera celle de tous les Libyens dans toutes les régions de la Libye", rappelant que les répercussions de l'attaque ont touché tous les aspects de la vie en Libye, que ce soit au niveau des services publics ou même des infrastructures ou de l'accès des citoyens aux services de base et leur déplacement forcé en abandonnant leurs foyers.

Il a souligné que l'attaque contre la capitale a fait reculer le pays en arrière au moment où les Libyens nourrissaient l'espoir à l'égard de la Conférence inclusive prévue le 15 avril pour décider du règlement des questions de divergences, précisant que le Conseil présidentiel a participé à tous les règlements politiques possibles, mais que l'autre camp est obnubilé par le pouvoir pour l'instauration de la tyrannie.

S'agissant de la communauté internationale M. Al-Sarraj a indiqué qu'elle n'existe pas en tant qu'entité, mais qu'il s'agit d'un ensemble de pays pris individuellement qui s'alignent pour servir leurs propres intérêts, précisant avoir tenté de convaincre les pays qui "soutiennent l'agression" de ne pas parier sur un individu, mais de parier sur les Libyens.

Il a réitéré qu'il n'y a aucun gagnant dans cette guerre, signalant que c'est le peuple libyen qui est le plus grand perdant, car ses potentialités sont dilapidés dans l'effort de la guerre alors qu'on aurait pu les employer pour le développement du pays et des projets bénéficiant aux citoyens.

Concernant l'épidémie du coronavirus, le président du Conseil présidentiel du gouvernement d'union nationale, Fayez Al-Sarraj, a affirmé, que le gouvernement avait pris des mesures pour anticiper la lutte contre le coronavirus dans les limites des capacités disponibles, appelant les citoyens à ne pas sous-estimer les efforts déployés et à ne pas exiger "l'impossible".

Lors d'un discours télévisé à l'occasion d'un an depuis le déclenchement la "guerre de la capitale", M. Al-Sarraj a salué les efforts déployés par les équipes médicales, assurant que leurs actions se sont reflétées dans le faible taux d'infection dans le pays.

Il a ajouté que les efforts se poursuivent pour l'acquisition des équipements et du matériel médical pour lutter contre le Covid-19. La Libye compte actuellement 21 cas confirmés au coronavirus dont deux guérisons et un décès.

Le président du Conseil présidentiel a souligné à ce sujet, que les forces belligérantes de Hatar n'ont pas accepté la trêve humanitaire pour arrêter les combats afin de pouvoir se concentrer sur la lutte contre l'épidémie, aggravant les souffrances du personnel médical.

Il a exhorté les citoyens à respecter les mesures préventives prises pour se protéger contre l'épidémie du coronavirus.

Abordant les questions économiques, le président du Conseil présidentiel du gouvernement d'union nationale, Fayez Al-Sarraj, a affirmé, mercredi, que son gouvernement est arrivé à une "impasse" avec la Banque centrale, reprochant à l'institut monétaire de s'immiscer dans les affaires de l'Etat au lieu de se concentrer sur ses domaines de compétence, à savoir la politique monétaire, la disponibilité des liquidités aux citoyens et le taux de change de la monnaie nationale.

M. Al-Sarraj a indiqué aussi que son gouvernement avait tenté d'éviter les conflits avec la Banque centrale, mais que les choses avaient abouti à une impasse en raison de la crise budgétaire avec le retard de l'adoption du budget, la fermeture du système de crédit et les retards du paiement des salaires.

Il a cité, à ce sujet, le différend entre la Banque centrale et le ministère des Finances du gouvernement d'union nationale lors de la préparation du budget, soulignant l'interruption de la communication entre les deux parties au point de recourir à la médiation pour mettre en place le budget.

Le président du Conseil libyen a souligné que tous ces retards se font au détriment du citoyen qui doit être la principale préoccupation de tous les responsables du pays et la finalité de leurs décisions.

M. Al-Sarraj a déclaré que la Banque centrale "avait fermer le système de crédit sans concertation avec le gouvernement", soulignant que le retard dans le paiement des salaires n'était pas justifié.

Il a affirmé aussi que la fermeture des installations pétrolières principale ressource de l'Etat a aggravé la situation en faisant baisser les ressources de l'Etat pour alimenter le budget qui a été arrêté à 38,5 milliards de dinars (environ 27,69 milliards de dollars).

 

FIN/INFOSPLUSGABON/BBV/GABON2020

 

 

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