Le Zimbabwe efface sa dette envers la compagnie d'électricité sud-africaine d’Eskom

31 Mars 2020

Harare, Zimbabwe, 31 mars (Infosplusgabon) - La compagnie d'électricité sud-africaine, Eskom, a confirmé le règlement par le Zimbabwe de la dette de 33 millions de dollars pour des importations d'électricité non payées suite à son dernier paiement effectué, ce qui permet à ce dernier de négocier une fourniture d'électricité supplémentaire.

Le gouvernement zimbabwéen a annoncé le 22 mars 2020 qu'il avait réduit sa dette envers Eskom de 33 millions de dollars à 4 millions de dollars, en remboursements au cours des derniers mois.

La Zesa fait référence à la Zesa Holdings qui est la compagnie d'électricité du Zimbabwe.

La confirmation vient du fait que le ministre de l'Energie et du Développement énergétique du Zimbabwe, Fortune Chasi, avait déjà menti en juin 2019, en affirmant que la Zesa avait effectué un paiement de 10 millions de dollars américains à Eskom avant que cette dernière ne réfute plus tard ces affirmations.

Les arriérés dus à Eskom portaient des importations d'électricité non payées, car le Zimbabwe importe 450 mégawatts (MW) d'Eskom.

M. Chasi a été le premier à tweeter lundi l'apurement des arriérés dus par Zesa à Eskom.

"Eskom a reçu les derniers 890.000 dollars américains pour les importations de cette semaine. Cela signifie que Zesa peut maintenant négocier pour des fournitures supplémentaires si elles sont disponibles. L'attention se tourne maintenant vers HCB (Mozambique)", a tweeté Chasi.

La compagnie d'électricité du Mozambique (Hidroeléctrica de Cahora Bassa, HCB) est celle à laquelle le Zimbabwe devait 35 millions de dollars américains en août 2019.

Le Zimbabwe est actuellement confronté à une faible production d'électricité en raison de sa principale source d'électricité, la centrale électrique de Kariba South, qui représente 37 % de l'électricité du pays, ne produisant pas une quantité suffisante d'électricité en raison du changement climatique.

En conséquence, le Zimbabwe produit 622 MW, passant d'une demande nationale de 1.800 MW à 2.200 MW.

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