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22 Mars 2020
(© Photo Sébastien Bozon)
LIBREVILLE, 22 mars (Infosplusgabon) – Les chiffres relatifs à la pandémie liée au coronavirus sont-ils réels ou sous-évalués ?. La question reste posée au regard de l’évolution exponentielle de la pandémie en Italie ou en Espagne. Les autorités françaises disposent-elles de tous les paramètres réels pour diagnostiquer sur l’évolution de la pandémie causée par le coronavirus au cours des prochains mois ?
Que sait-on réellement sur la nouvelle souche du coronavirus ?
La souche incriminée est en fait un nouveau type de coronavirus, une famille comptant un grand nombre de virus qui peuvent causer plusieurs maladies chez l’animal et chez l’homme, allant d’un simple rhume, à des pathologies plus graves. Pourtant depuis plusieurs années déjà, des laboratoires à travers le monde disposent d'une souche du coronavirus, ou d’une variante de la souche incriminée à ce jour. S’agit-il, depuis la Chine, ou du Canada, et pourquoi pas dans un autre pays, d’une erreur de manipulation en laboratoire qui aurait vu la perte de contrôle ou la mutation dans un nouveau substrat du virus mal maîtrisé ? Des questions sans réponses et qui suscitent bien des interrogations.
De l’origine d’une épidémie atypique fatale pour l’humanité
Cette épidémie de pneumonie atypique, dénommée Syndrome respiratoire aigu sévère (SARS ou Severe acute respiratory syndrome, SRAS en français)s’est propagée dans différents pays (Vietnam, Hong-Kong, Singapour, Thaïlande et Canada) au cours du premier trimestre 2003, à partir d’un foyer initial apparu en Chine dans le dernier trimestre de 2002. Ce que l’on sait du corona virus : La sévérité de cette maladie est telle que son taux de mortalité est d’environ 3 à 6 %. La détermination de l’agent causatif de cette maladie a été entreprise par de nombreux laboratoires, à travers le monde.
En mars 2003, un nouveau coronavirus (SARS-CoV, SARS virus ou virus SRAS, en français) a été isolé, en association avec des cas de syndrome respiratoire aigu sévère, rapportait T.G.KSIAZEK dans The New England Journal of Medicine, 2003 puis C. DROSTEN.
En France, un début probable de tragédie… après une réaction tardive des gouvernants
Si au soir du 21 mars, le chiffre de 562 morts (1.525 personnes en réanimation) en France depuis le début de l'épidémie a été annoncé, celui-ci tiendrait compte seulement des décès recensés dans les hôpitaux en France et non des autres décès qui auraient pour origine les villages et campagnes isolés. Il s’agit donc d’une estimation et il faudrait donc ajouter le nombre des décès liés au Covid-19 survenus à domicile ou dans les Ehpad. Comment comprendre que des masques manqueraient à une puissance militaire comme la France et qu’elle soit contrainte d’en commander au moment où ceux-ci sont d’une utilité importante pour contrer la propagation du virus ? Les ministres successifs de la Santé en France ont-ils pêché par leur manque d’anticipation ou de réalisme ?
Quoi de plus normal d’entendre les voix des fédérations d'employeurs du secteur de la santé qui craindraient la barre de 100.000 morts en France et qui ont réclamé des masques de toute urgence. Une demande à la suite de laquelle le ministre français de la Santé, Olivier Véran, a annoncé la commande de plus de 250 millions de masques. Le "stock d'État" n'étant actuellement que de 86 millions de masques, pour une consommation prévue de "24 millions de masques par semaine". Mais l’épidémie a aussi entraîné ( au 21 mars 2020) l'hospitalisation de 6.172 malades, dont 1.525 en réanimation (pour la moitié âgés de moins de 60 ans). Si le nombre de personnes contaminées était évalué à 14.485, le niveau réel se situerait "entre 30.000 et 90.000", en raison des nombreuses personnes présentant peu ou pas de symptômes, a encore expliqué Olivier Véran.
Le mal viendrait-il du laboratoire de Wuhan ?
Le coronavirus se serait-il "échappé" par erreur ou avec l’aide d’un chercheur véreux du laboratoire de Wuhan ? Wuhan est la capitale tentaculaire de la province du Hubei, au centre de la Chine. Ce centre commerçant est traversé par le fleuve Yang-Tsé et la rivière Han. La ville comporte de nombreux lacs et parcs dont le grand et pittoresque lac de l'Est.
L'Institut de virologie de Wuhan est un institut de recherche en virologie administré par l'Académie chinoise des sciences et situé dans le district de Jiangxia à Wuhan, capitale de la province du Hubei. En 2015, l'institut ouvre un laboratoire de type P4, le premier en Chine. Le laboratoire de microbiologie de Wuhan est fondé en 1956 par le virologiste Gao Shangyin et le microbiologiste Chen Huagui (sous la direction de l'Académie chinoise des sciences (CAS)). En 1962, il est renommé Institut de microbiologie de Wuhan. En 1970, en passant sous l'administration de la commission des sciences et de la technologie du Hubei, il est renommé Institut de microbiologie du Hubei. En 1978, il repasse sous l'administration de l'Académie chinoise des sciences et adopte son nom actuel, l'Institut de virologie de Wuhan.
Qui a construit le laboratoire de Wuhan ? ou du moins, quel pays européen y a contribué ? En trouvant la réponse à cette question, l’on commencerait à décrypter l’hypocrisie et le laxisme de certains chercheurs et dirigeants européens en ces temps forts de la crise sanitaire… dont la perte de contrôle entraînerait une catastrophe inégalée !
Rappelons que le 31 décembre 2019, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a alerté sur plusieurs cas de pneumonies dans la ville de Wuhan. Mais ce virus ne ressemblait à aucun virus connu. Le 7 janvier 2020, les autorités chinoises ont confirmé qu'il s'agissait bien d'un nouveau virus de la famille des coronavirus. Dans un premier temps il a été baptisé temporairement "2019-nCoV" puis définitivement COVID-19 ou SARS-CoV-2. Un brevet européen de l'Institut Pasteur concernant le coronavirus est plus qu’édifiant.
Malheureusement, le coronavirus, parti de la ville de Wuhan, continue de se répandre inégalement d'un continent à l'autre. Il touche désormais près de 150 pays et territoires. Le bilan s'alourdit de jour en jour et le scénario tant redouté deviendrait une réalité. ( Nous y reviendrons).
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