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Afrique du Sud : Le président sud-africain sur la sellette avant son discours à la Nation

Afrique du Sud-Politique-Discours à la  Nation de Jacob Zuma

 LIBREVILLE,  11  février (Infosplusgabon)  -  La tension est vive au Cap à quelques heures du discours à la Nation du président Jacob Zuma prévu ce jeudi soir que le groupe Economic Freedom Fighters (EFF) a promis de perturber.

 

 Déjà l'année dernière, l'exercice avait tourné court après que les députés de l'EFF avaient été expulsés de l'Assemblée nationale pour avoir empêché M. Zuma de s'exprimer.

  Des mesures de sécurité spéciales ont été prises et les autorités ont averti qu'elles ne toléreraient aucun chahut.

  M. Zuma est sur la sellette après que la Cour constitutionnelle, en début de semaine, a été saisi parce qu'il est accusé d'avoir violé la Constitution et son serment en refusant d'obtempérer à une injonction du Bureau du Procureur de la République qui a estimé qu'il devait rembourser une partie des 220 millions de dollars utilisés pour rénover sa résidence privée.

  Il a été également vivement critiqué pour avoir limogé le très respecté ministre des Finances, Nhlanla Nene, une mesure qui a fait plonger le rand, la monnaie locale, du jour au lendemain.

  Le parti d'opposition officiel, l'Alliance Démocratique, a estimé que l'annonce de sa démission lors de ce discours est ce que M. Zuma a de mieux à faire.

  "L'Afrique du Sud continue de souffrir d'une crise profonde de leadership, alors que le président passe d'un scandale à l'autre, tout cela pour se protéger ainsi que ses acolytes. Pendant ce temps, notre pays reste au bord de la faillite économique du fait d'une faible croissance, d'une spirale de la corruption, de la montée du chômage, d'une sécheresse nationale, d'une flambée de l'inflation et d'une mauvaise qualité des services. Cela ne saurait durer", a martelé le leader de la DA, Msumi Maimane.

  Le commentateur politique, Allister Sparks, a déclaré qu'à moins que M. Zuma ne soit destitué de ses fonctions par son propre parti, la crise économique risque d'entraîner un soulèvement populaire débouchant sur le chaos et la violence. "Nous sommes au début de ce qui va être l'année la plus éprouvante dans la courte histoire de la nouvelle Afrique du Sud", a ajouté M. Sparks. (Source  Pana)

 

 FIN/INFOSPLUSGABON/OPL/GABON2016

 

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