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Libye : Adoption du budget 2020 par le gouvernement d'union nationale

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Tripoli, Libye, 4 mars (Infosplusgabon) - Le président du Conseil présidentiel du gouvernement d'union nationale, Fayez Al-Sarraj, a décidé au cours d'une réunion, mardi à Tripoli, l'adoption des dispositions financières pour l'année 2020 (budget) sans annoncer de chiffre, avec trois mois de retard dans un contexte difficile marqué par la fermeture des sites pétroliers représentant la principale ressource de revenus du pays.

 

Le gouverneur de la Banque centrale de Libye, Al-Siddik Al-Kebir, le président de la Chambre des représentants (Parlement) à Tripoli, Hamouda Siala, le président du Haut Conseil d'État, Khaled Al-Machri, le président du Bureau d'audit, Khaled Ahmed ChakChak et le commandant de la salle des opérations conjointes de l'état-major général des forces de l'armée du gouvernement d'union nationale, Oussama Abdelssalam Al-Joueili, ont assisté à la réunion.

 

Un communiqué publié par la Banque centrale, mardi, a indiqué que "les participants ont convenu de former un Comité de crise composé des personnes présentes, en plus du ministre de l'Intérieur, Fathi Bachagha, pour faire face aux crises de la situation actuelle et assurer le flux des services publics aux citoyens".

 

Notons que les ports d'exportation de brut et les champs de pétrole du Sud, du Centre et de l'Est du pays sont fermés depuis le 18 janvier par l'Armée nationale libyenne, causant jusqu'à présent des pertes  de plus de 2,3 milliards de dollars et entraînant une baisse de production à 122.000 barils par jour contre plus de 1,2 million de brut auparavant.

 

L'Etat libyen tire plus de 90% de ses revenus de la manne pétrolière, la principale richesse du pays.

 

Outre ces fermetures, le pays est confronté depuis le 4 avril dernier à une escalade militaire suite à l'offensive menée par le chef de l'armée nationale libyenne, le maréchal Khalifa Haftar pour prendre le contrôle de Tripoli et la région de l'Ouest , plongeant le pays dans l'insécurité avec comme répercussions des difficultés économiques énormes ayant influé sur les conditions de vie des citoyens et leur accès aux services de base.

 

Plus tôt dans la journée, le ministre des Finances, Faraj Boumtari, a annoncé que son département avait fait une proposition visant à réduire les arrangements financiers (budget) à 40 milliards de dinars (environ 28,5 milliards de dollars) pour l'année 2020.

 

Mais il a précisé, lors d'une conférence de presse, que la Banque centrale avait rejeté la proposition bien que les dispositions financières s'appuient sur un texte juridique, ce qui a entraîné la suspension des salaires en janvier et en février dernier, malgré la disponibilité des ressources financières.

 

M. Boumtari a noté que les arrangements financiers présentés précédemment se situaient au niveau du budget de l'année 2019, dans une fourchette de 46 milliards de dinars, précisant qu'il l'avait été envoyé au Conseil présidentiel, le 9 novembre 2019, avant la suspension de l'exportation de pétrole, mais il n'a pas reçu l'assentiment  de la Banque centrale.

 

FIN/INFOSPLUSGABON/MPL/GABON2020

 

 

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