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Tunisie : L'UMA pour l'examen du phénomène des femmes de retour des foyers de tension

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Tunis, Tunisie, 4  mars (Infosplusgabon) - Le Secrétaire général de l'Union du Maghreb arabe, Taieb Baccouche a affirmé que la nécessité de combattre "le terrorisme" exige l'examen du phénomène des femmes de retour des foyers de tension dans les pays du Moyen-Orient, de l'Afrique du Nord et de cinq pays au Sud du Sahara.

 

S'exprimant, mardi, lors d'une conférence sur "les femmes de retour des foyers de tension", M. Baccouche a précisé que la région considérée est victime du terrorisme et des problèmes liés aux revenants des foyers de tension où se rencontrent des groupes "terroristes" de toute espèce qui menacent le grand Maghreb et l'Union africaine et qui ont trouvé dans la crise libyenne un climat favorable pour fonctionner.

 

La conférence est organisée par l'Union du Maghreb arabe en collaboration avec la fondation allemande, Friedrich Ebert, signale-t-on.

 

Sur le même registre, une étude de l'Union du Maghreb arabe et de la Fondation Friedrich Ebert a révélé l'existence de 251 Tunisiennes et leurs enfants dans le camp "El Hol" en Syrie.

 

De son côté, l'activiste des droits de l'homme et professeure à l'université de Sabratah en Libye, Nadja Atragh a relevé, dans une déclaration, en marge de la conférence, la présence de 26 Tunisiennes mariées à des "terroristes" dans la prison de Matiga, à Tripoli sur un total de 106 femmes de nationalités malienne, irakienne, érythréenne et soudanaise.

 

L'âge des Tunisiennes varie entre 26 et 38 ans et elles sont mariées à des "terroristes tunisiens", a-t-elle précisé.

 

Selon elle, la majorité des maris de ces Tunisiennes ont été tués dans des combats avec les forces libyennes, ajoutant que ces femmes ont affirmé être mal traitées dans la prison. L'Institut national tunisien des études stratégiques avait affirmé en janvier dernier que 10% des revenants des foyers de tension sont des femmes. Selon l'Institut, au lendemain de la défaite du Daesch, les femmes sont utilisées dans des combats, dans la récupération des armes et dans la recherche des finances, ainsi que dans des attentats-suicides.

 

FIN/INFOSPLUSGABON/MPL/GABON2020

 

 

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