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La solution de l'immigration clandestine réside dans la stabilité de la Libye, selon Fayez al-Sarraj

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Tripoli, Libye, 26  février (Infosplusgabon) - "La solution à l'immigration clandestine est également liée au retour de la stabilité en Libye", a affirmé, mardi, le président du conseil présidentiel libyen, Fayez Al-Sarraj, assurant qu'"une Libye stable est en mesure de sécuriser ses frontières et de fournir des opportunités d'emploi à des centaines de milliers de travailleurs africains conformément à la législation libyenne et comme c'était le cas par le passé".

 

Cette position de M. Al-Sarraj a été dévoilée lors d'une intervention, mardi, devant les ambassadeurs et délégués des pays européens, en marge de la 43ème session du Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies à Genève au cours de laquelle il a évoqué le phénomène qui occupe les Européens et qui a une relation avec les droits de l'homme, à savoir le phénomène de l'immigration clandestine.

 

Il a affirmé que "ce phénomène n'est pas nouveau, mais plutôt lié à la race humaine depuis l'Antiquité",  ajoutant que "les solutions sont claires pour nous, ce qui manque, c'est la volonté de la communauté internationale".

 

M. Al-Sarraj a indiqué que "la Libye est victime de cette migration et qu'elle est un pays de transit et non l'un des pays d'origine, et derrière cette migration se trouvent des gangs du crime organisé et des trafiquants d'êtres humains, et le problème fait supporter de lourdes charges que la Libye ne peut pas assumer seule, en particulier dans les circonstances actuelles".

 

Le président du Conseil présidentiel a rappelé que la Libye "fournit l'aide humanitaire selon ses capacités dans les centres d'hébergement. Ils (migrants dans les centres) représentent un pourcentage très infime par rapport à ceux de l'extérieur", ajoutant que la confrontation efficace à ce phénomène commence par aider les pays d'origine à sortir de leurs crises économiques afin d'offrir des opportunités d'emploi aux jeunes qui risquent leur vie pour échapper à des conditions de vie misérables".

 

On estime à plus de 600.000 migrants se trouvant en Libye dont une grande partie est installée et travaille arrivant à s'intégrer dans la vie du pays tandis qu'entre trois à quatre mille d'entre eux se trouvent dans les centres d'hébergement pour migrants clandestins et le reste se trouve dans une situation irrégulière. Ces derniers sont une proie facile pour les gangs organisés qui ont profité de l'insécurité en Libye pour faire prospérer leur business à partir de la traite des personnes qu'ils pratiquent sur ces personnes sans défense.

 

Dans ce contexte, le président du Conseil présidentiel a évoqué "la présentation par la Libye d'un projet de résolution au titre du dixième chapitre relatif à la fourniture d'assistance technique et de renforcement des capacités, qui sera présenté au Conseil des droits de l'homme au cours de cette session au nom du Groupe africain et en partenariat avec l'Union européenne". Il a demandé "à des amis européens de l'adopter par consensus tout comme pour l'initiative +Faire taire les armes à feu+ dans le cadre du plan 2063 de l'Union africaine".

 

Il a annoncé que la Libye prendra, pour sa part, des mesures pour assurer le succès de cette initiative.

 

Le thème du 33ème Sommet de l'Union africaine (UA) tenu, les 9 et 10 février courant à Addis-Abeba, en Ethiopie est l’Union africaine pour l’année 2020 : "Faire taire les armes : créer des conditions propices au développement de l’Afrique".

 

Après la fin de son discours, le président du Conseil présidentiel, Fayez Al-Sarraj a ouvert la porte aux questions et à la discussion, au cours de laquelle les ambassadeurs de l'Italie, de Malte, de la République tchèque, de l'Allemagne, de la France et du Danemark ont pris la parole.

 

Répondant à une question liée à la signature du protocole d'accord avec la Turquie, le président du Conseil libyen a déclaré : "la signature avait eu lieu en novembre, c'est-à-dire sept mois après le début de l'agression de la capitale, Tripoli, et au cours de ces mois, nous n'avons entendu personne protester contre les tueries et les destructions".

 

M. Al-Sarraj a signalé que "lorsque le gouvernement légitime a signé en plein jour et conformément aux lois internationales, cette note de service, la résurrection a eu lieu ", indiquant que "le mémorandum comprend la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et la formation en plus de soutenir le gouvernement face à l'agression.

 

Il a souligné : "nous n'avons attaqué personne et nous n'avons pas parcouru mille kilomètres pour attaquer le rebelle Haftar, mais qu'il est venu de cette distance pour frapper Tripoli, et il a dit que les choses devraient être appelées par leurs noms si nous voulions parvenir à une solution".

 

Le président du Conseil présidentiel Fayez al-Sarraj, a conclu en disant que" parier sur des personnes ne mènera pas à une solution, car la Libye est plus grande que tout le monde".

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/TGL/2020

 

 

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