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L'OMS convoque une réunion de scientifiques de haut niveau pour ralentir la propagation du coronavirus (DESK)

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Genève, Suisse, 13 février (Infosplusgabon) - L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé mardi que l'épidémie de coronavirus a fait plus de 1.000 morts, alors que des centaines d'experts de la santé ont entamé une réunion à son siège pour aider à stopper la propagation de la maladie, désormais officiellement connue sous le nom de COVID-19.

 

 

 

"A 6 heures ce matin, heure de Genève, 42.708 cas confirmés ont été signalés en Chine et, tragiquement, nous avons maintenant dépassé les 1.000 décès", a déclaré Fadela Chaib, porte-parole de l'OMS.

 

"Pour être précis, le bilan des victimes qui ont perdu la vie dans cette épidémie s'élève à 1.017 en Chine. En dehors de la Chine, nous avons 393 cas dans 24 pays avec un décès; le seul décès est survenu aux Philippines".

 

Un communiqué des Nations unies a indiqué que les infections continuaient d'augmenter depuis que la nouvelle épidémie de coronavirus avait été déclarée en Chine centrale le 31 décembre.

 

Mme Chaib a noté que cela était probablement dû à une "combinaison" de mesures de dépistage et de détection améliorées.

 

"Vous voyez plus de cas parce que nous en détectons plus et aussi parce qu'il s'agit de cas en souffrance qui sont maintenant testés dans les laboratoires", a-t-elle expliqué.

 

Cette évolution survient alors qu’environ 300 scientifiques, agences de santé publique, ministères de la Santé et bailleurs de fonds de la recherche se sont réunis pendant deux jours à l'OMS pour partager les dernières informations sur le virus et décider de la meilleure façon de le combattre.

 

Il n'existe actuellement pas de vaccin pour se protéger contre le virus encore moins de traitement aprouvé pour les personnes infectées, a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, au Forum de la recherche et de l'innovation sur le nouveau coronavirus 2019.

 

Exhortant les participants à faire preuve de perspicacité scientifique, M. Ghebreyesus a également demandé des réponses à de nombreuses inconnues liées à l'épidémie.

 

Il a notamment évoqué les "réservoirs" du virus, ainsi que ses modes de transmission et son degré d'infectiosité. D'autres questions portent sur les échantillons à utiliser au mieux pour le diagnostic et la surveillance, sur la manière de gérer les cas graves d'infection et sur toute question éthique qui pourrait se poser en rapport avec les besoins de la recherche.

 

"Ce n'est pas une réunion sur la politique ou l'argent. C'est une réunion sur la science", a-t-il insisté.

 

"Il y a encore tellement de choses que nous ne savons pas... Nous avons besoin de votre savoir collectif, de votre perspicacité et de votre expérience pour répondre aux questions auxquelles nous n'avons pas de réponses, et pour identifier les questions que nous ne réalisons peut-être même pas que nous devons poser".

 

L'un des résultats escomptés de la réunion est une feuille de route pour la recherche sur laquelle les chercheurs et les donateurs peuvent s'aligner.

 

L'un des principaux impératifs était le partage des échantillons et des séquences du coronavirus, a déclaré M. Ghebreyesus, avant d'insister sur le fait que "pour vaincre cette épidémie, nous avons besoin d'un partage ouvert et équitable, selon les principes de la justice et de l'équité".

 

Il a déclaré aux journalistes qu'il faudra peut-être attendre 18 mois avant que le premier vaccin soit disponible "donc nous devons tout faire aujourd'hui, en utilisant les armes disponibles".

 

Il a appelé les États membres à être "aussi agressifs que possible" et à considérer le virus comme "l'ennemi public numéro un" en termes de santé publique.

 

Suite à l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, l'agence sanitaire des Nations unies a élaboré une stratégie pour développer des médicaments et des vaccins avant de futures épidémies, et pour accélérer les activités de recherche et de développement pendant les épidémies.

 

Conformément à ce protocole, une équipe "Plan directeur de R&D" à l'OMS a commencé à travailler début janvier de cette année pour coordonner et faciliter le partage d'informations sur les éléments de recherche de la réponse, a-t-il expliqué.

 

Faisant écho aux commentaires du directeur général de l'OMS, Mme Chaib a déclaré lors d'une conférence de presse que l'on ignorait encore beaucoup de choses sur le virus, qui reste principalement une menace en Chine.

 

"Nous n'en sommes qu'au tout début de la compréhension de ce virus", a-t-elle déclaré.

 

"Le mode de transmission, l'origine du virus, la période d'incubation, les caractéristiques cliniques, la gravité du virus... 99 % des cas sont en Chine; cela reste une urgence pour ce pays, mais c'est aussi un risque élevé pour la région, l'Asie, et pour le monde".

 

Parlant des travaux du forum sur les coronavirus à l'OMS, Mme Chaib a réitéré l'espoir que les scientifiques partagent des informations dans de nombreux domaines transversaux.

 

"Ils ne parlent pas seulement de vaccins, de thérapie ou de tests de diagnostic, ils parleront aussi de l'interface homme-animal de ce virus", a-t-elle déclaré.

 

"Ils parleront aussi des caractéristiques cliniques des patients qu'ils ont vus, ils partageront des informations sur tout cela".

 

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/AUP/2020

 

 

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