[ Inscrivez-vous ]
17 Janvier 2020
Politique-Afrique-Paix et Sécurité
Libreville, Gabon, 17 janvier (Infosplusgabon) - A l’occasion de la tenue à Libreville du 7e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, les ministres des Affaires étrangères, les diplomates et experts venus de divers horizons ont convenu de tout mettre en œuvre pour faire taire les armes en Afrique.
En effet, pendant deux jours, la capitale gabonaise, Libreville, a été au centre des réflexions sur la paix et la sécurité autour du thème « Faire taire les armes en Afrique : créer un environnement favorable pour les enfants en situation de conflit armé ».
Le ministre gabonais des Affaires étrangères, Alain Claude Bilie-By-Nzé, a déclaré que « cette thématique fait écho à la gestion de l’agenda 2063, à savoir la construction d’une Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres moyens et représentant une force dynamique sur laquelle on peut compter ».
Le ministre Burundais des relations extérieures, par ailleurs président du Conseil de Paix et de sécurité (CPS) pour le mois de janvier 2020, Ezechel Nibigira, a « invité l’assistance à interagir et échanger dans le but de renforcer davantage les bases apportées par le séminaire inaugural de décembre 2013 qui avait pour objectif l’articulation, la coordination, la promotion de la défense effective des positions et préoccupations communes africaines sur des questions de paix et de sécurité du continent ».
D’autre part, parmi les victimes des conflits sur le continent voire la planète, figurent les enfants. Une situation qui ne laisse pas insensible Bintou Keita, représentante du Secrétaire général des Nations Unies. Surtout que le séminaire de Libreville coïncide avec le 30e anniversaire de la Convention des Droits de l’enfant de l’Organisation des Nations Unies (ONU) ainsi que le 30e anniversaire de la Charte des droits de l’enfant.
Intervenant à son tour, le Premier ministre gabonais Julien Nkoghe Bekale, a souligné qu’ « au regard du caractère alarmant de la situation, il y en effet lieu de dépasser le cap des indignations et des émotions pour œuvrer à une mobilisation davantage conséquente devant susciter des actions plus fructueuses sur le sort des enfants sur ces théâtres d’opérations (…) ».
FIN/INFOSPLUSGABON/OLM/GABON2020
© Copyright Infosplusgabon