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Le procès de Amadou Aya Sanogo et de ses co-accusés reporté à la prochaine session de la Cour d'assises du Mali

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Bamako, Mali, 10  janvier (Infosplusgabon) -  Le procès du capitaine Amadou Aya Sanogo, auteur du coup d’Etat qui a renversé en 2012 le président malien, Amadou Toumani Touré, et de ses co-accusés, notamment Fousseïny Diarra, a été reporté à une prochaine session de la Cour d’assises, annonce un communiqué publié jeudi par le Procureur général près la Cour d’Appel de Bamako, Idrissa Arizo Maïga.

 

 

Le procès tant attendu, initialement prévu le 13 janvier 2020, a été reporté "en raison de contraintes majeures liées à la préservation de l’ordre public et de la cohésion au sein des forces armées mobilisées pour la défense de la Patrie", précise le communiqué.

 

Les forces armées mènent depuis des années, avec les forces étrangères, une lutte contre le terrorisme au Nord et au Centre du Mali, rappelle-t-on.

 

Le procès d'Amadou Aya Sanogo et autres, ouvert le 30 novembre 2016 à Sikasso, avait été suspendu le 8 décembre de la même année, pour reprise de l’expertise des ossements des victimes conformément à des dispositions prévues par la loi.

 

Auteur du coup d’Etat du 21 mars 2012 qui a renversé le Président Amadou Toumani Touré, à deux mois de la fin de son second mandat à la tête de son pays, le capitaine Amadou Aya Sanogo et ses présumés complices sont accusés de l’assassinat de 23 bérets rouges dont les corps ont été retrouvés dans un charnier à Diago, à une trentaine de kilomètres de Bamako.

 

Ce crime est intervenu en avril 2012, moins d’un mois après le coup d’Etat, lorsque les bérets rouges , corps d’élite de l'Armée malienne dont est issu l’ancien président Touré, ont tenté un contre coup d’Etat qui a échoué.

 

Les bérets verts, nom donné aux soldats de l’armée de terre à laquelle appartiennent Amadou Aya Sanogo et ses co-accusés, ont froidement abattu les 23 bérets rouges et les ont jetés dans une fosse commune à Diago.

 

Ce forfait avait été dénoncé par un des éléments ayant participé à l’opération.

 

La hiérarchie militaire de l’époque avait même déclaré que ces soldats étaient en mission.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/MPL/GABON2020

 

 

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