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Le juge-président du tribunal du Zimbabwe ordonne à la police de libérer le médecin récemment enlevé

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Harare, Zimbabwe, 3  octobre (Infosplusgabon) - Le juge-président, George Chiweshe, a ordonné à la Police de la république du Zimbabwe (Zimbabwe Republic Police, ZRP) de relâcher immédiatement le médecin récemment enlevé, Peter Magombeyi, après le refus de celle-ci d’exécuter la décision du tribunal.

Le président de la Haute Cour, Happias Zhou, a interdit à la police de s’opposer à la sortie du territoire de Magombeyi pour se rendre en Afrique du Sud afin de suivre un traitement médical après son enlèvement.

 

La ZRP avait cependant ignoré l'ordre et continuait à le garder en détention. Mais tard mercredi soir, le juge Chiweshe a ordonné à la ZRP ou à toute personne agissant par leur intermédiaire ou en leur nom de libérer immédiatement le Dr Magombeyi.

 

 

 

"Au cours de l'audience, le président du tribunal avait demandé à la ZRP s'il existait une loi autorisant les policiers à détenir et à garder des personnes qui ne sont pas des suspects", a déclaré le Zimbabwe Lawyers for Human Rights.

 

"Le juge Chiweshe a également rejeté une demande déposée mardi 24 septembre 2019 par le commissaire général de la ZRP, Godwin Matanga, et Michael Chibaya, responsable du Département des enquêtes criminelles (Section des lois et de l'ordre) du commissariat central de Harare, qui cherchaient prétendument à "corriger" l'ordonnance de consentement accordée par le juge Zhou’’.

 

Au tribunal, les avocats de Magombeyi, Alec Muchadehama, Beatrice Mtetwa, Roselyn Hanzi et Jeremiah Bamu, ont affirmé que les mesures prises par les agents de la ZRP pour empêcher la sortie du  médecin violaient les recommandations de ses médecins.

 

Les médecins de Magombeyi ont indiqué qu'il avait subi des dommages physiques et des traumatismes psychologiques lors de son enlèvement, ce qui justifiait une imagerie cérébrale fonctionnelle et une évaluation toxicologique plus poussées, des services qui ne sont disponibles qu’en Afrique du Sud.

 

Le gouvernement est rapidement intervenu pour expliquer les raisons pour lesquelles la police n'avait pas respecté l'ordonnance du tribunal.

 

La ministre de l’Information, de la Publicité et de Diffusion, Monica Mutsvangwa, a déclaré que 15 personnes non identifiées avaient tenté d'enlever  Magombeyi dans son lit d'hôpital.

En tant que tel, la décision de la ZRP défiant le tribunal visait simplement à "protéger" Magombeyi, selon Mutsvangwa.

 

Toutefois, selon des membres de la famille et du personnel de l'hôpital où se trouvait Magombeyi, le chiffre ''15'' était excessif et qu'il ne s'agissait que de membres proches de la famille.

 

 

 

Magombeyi, président de l'Association des médecins des hôpitaux publics du Zimbabwe, avait été porté disparu pendant quatre jours, alors qu'il  représentait ses pairs dans le cadre des négociation avec l'État pour obtenir de meilleures rémunérations.

 

FIN/INFOSPLUSGABON/MPU/GABON2019

 

 

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