Bannière

[ Inscrivez-vous ]

Newsletter, Alertes

D'éminents scientifiques mettent en garde contre le changement climatique : "frapper plus fort et plus tôt" que prévu

Imprimer PDF

New York, Etats-Unis, 24 septembre (Infosplusgabon) - Des climatologues de haut niveau ont publié, dimanche, un rapport montrant qu'au cours des dernières années, l'élévation du niveau de la mer, le réchauffement planétaire, la fonte des glaces et la pollution par le carbone se sont accélérés.

 

 

Un appel à l'action qui donne à réfléchir pour les dirigeants politiques se rendant, demain, aux Nations Unies à New York pour des discussions au Sommet sur le changement climatique.

 

 

 

Le nouveau rapport historique, qui sera présenté au Sommet des Nations Unies sur le climat, souligne l'écart flagrant - et croissant - entre les objectifs convenus pour lutter contre le réchauffement climatique et la réalité réelle, selon un communiqué des Nations Unies.

 

 

 

Compilé par l'Organisation météorologique mondiale (OMM) de l'ONU, ce rapport, intitulé United in Science, contient des détails sur l'état du climat et présente les tendances des émissions et des concentrations atmosphériques des principaux gaz à effet de serre.

 

 

 

Le rapport indique, entre autres conclusions, que l'accélération des impacts climatiques de la fonte des calottes glaciaires à l'élévation du niveau de la mer et aux phénomènes météorologiques extrêmes est à l'origine de ce record, puisque la température moyenne mondiale a augmenté de 1,1°C par rapport à la période préindustrielle (1850-1900) et de 0,2°C de plus en 2011-2015.

 

 

 

Il souligne l'urgence de transformations socio-économiques fondamentales et d'actions de réduction des émissions de carbone dans des secteurs clés tels que l'utilisation des sols et l'énergie pour éviter une augmentation dangereuse de la température mondiale, avec des impacts potentiellement irréversibles. Il examine également les outils pour soutenir à la fois l'atténuation et l'adaptation.

 

 

 

Le communiqué indique que l'évaluation des plus grands experts mondiaux du climat et des organisations scientifiques n'intervient pas seulement à la veille du Sommet de l'ONU, mais aussi dans le contexte de la "grève climatique" mondiale, la semaine dernière, qui a vu des millions d'étudiants dans le monde sortir de l'ombre pour exiger des actions concrètes des politiciens et des grandes entreprises pour inverser l'impact de ce que le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres appelle "une urgence climatique".

 

 

 

La jeune militante suédoise, Greta Thundberg, a déclaré à des centaines de jeunes réunis, samedi au siège de l'ONU, à l'occasion du tout premier Sommet de la jeunesse sur le climat que "les jeunes sont intransigeants" et a fait l'éloge de ses jeunes compatriotes qui avaient fait le serment de continuer à faire pression sur les gouvernements afin de corriger sérieusement leur attitude en matière de politique énergétique et agricole écologique en s'attaquant au changement climatique.

 

 

 

M. Guterres a déclaré aux jeunes militants qu'il craignait "qu'il y ait un grave conflit entre les hommes et la nature, entre les hommes et la planète ".

 

 

 

Dire qu'il n'y a pas de temps à perdre, avec tant de personnes dans le monde qui souffrent déjà des impacts du changement climatique, le chef de l'ONU a déclaré sans détour aux dirigeants mondiaux " ne venez pas au Sommet avec de beaux discours... venez avec des plans concrets ", notamment des plans pour 2050, des options pour s'attaquer au financement des combustibles fossiles, taxer le carbone et peut-être arrêter les nouvelles centrales au charbon l'année prochaine.

 

 

 

Les conclusions présentées par les experts du rapport mettent en lumière le sentiment d'urgence. Alors que l'on reconnaît, de plus en plus, que les impacts climatiques frappent plus durement et plus tôt que les évaluations climatiques ne l'indiquaient il y a dix ans, il existe maintenant un risque réel de franchir des points de basculement critiques, selon les scientifiques.

 

 

 

Par exemple, le rapport montre que la température moyenne de la planète pour 2015-2019 est sur la bonne voie pour être la plus chaude de toutes les périodes équivalentes enregistrées. On l'estime actuellement à 1,1°Celsius (± 0,1°C) au-dessus des temps préindustriels (1850-1900).

 

 

 

Des vagues de chaleur généralisées et durables, des incendies records et d'autres événements dévastateurs tels que les cyclones tropicaux, les inondations et la sécheresse ont eu des répercussions majeures sur le développement socioéconomique et l'environnement. En outre, à mesure que le changement climatique s'intensifie, les villes sont particulièrement vulnérables aux impacts tels que le stress thermique et peuvent jouer un rôle clé dans la réduction des émissions locales et mondiales.

 

 

 

Dans ce contexte, la réalisation des objectifs fixés dans le cadre de l'Accord de Paris de 2015 exige une action immédiate et globale comprenant une dé-carbonisation en profondeur complétée par des mesures politiques ambitieuses, la protection et le renforcement des puits de carbone et de la biodiversité, et des efforts pour éliminer le CO2 de l'atmosphère.

 

 

 

"Des stratégies d'atténuation et d'intensification de la gestion adaptative des risques sont nécessaires à l'avenir. Ni l'un, ni l'autre n'est adéquat en soi étant donné le rythme du changement climatique et l'ampleur de ses impacts", indique le rapport, qui met en garde contre une augmentation de la température mondiale de plus de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels, le niveau d'ambition doit être multiplié par trois.

 

FIN/INFOSPLUSGABON/CFD/GABON2019

 

 

© Copyright Infosplusgabon

Qui est en ligne!

Nous avons 7160 invités en ligne

Publicité

Liaisons Représentées:
Bannière
Bannière

Newsflash