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Le Bureau des Audits demande le retrait des investissements libyens en Egypte

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Tripoli, Libye, 23 septembre (Infosplusgabon) - Le Bureau d'Audit en Libye, équivalent de Cour des comptes, a demandé au président du Conseil présidentiel du gouvernement d'union nationale, Fayez al-Sarraj, et à l'Autorité libyenne des investissements (LIA), de prendre de toute urgence les mesures nécessaires pour protéger les investissements libyens en Égypte "par tous les moyens" et de les transférer à l'un des pays qui les rendent "sûrs".

 

 

Dans un communiqué publié lundi, le Bureau d'Audit libyen, a précisé que cette directive fait suite à une décision de la justice égyptienne d’obliger l’État libyen à indemniser Nevin Kamel Habib et les héritiers de Nicolas Hanna Habib pour un montant estimé à 261 millions de dollars contre la nationalisation, en 1970, de 200 hectares de terre situés à Tarik al-Souwani à Tripoli.

 

Alors qu'une source libyenne a révélé que la présidence de la Cour de cassation égyptienne, présidée par le conseiller Mohamed al-Masri, s'était retirée du dossier en raison de sa "sensation de gêne" dans l'appel de l'avocat de l'État libyen, le Bureau d'Audit a souligné la nécessité de transférer ou de sécuriser les investissements libyens par peur d'être confisqués en cas de rejet de l'appel ou confirmation du verdict.

 

Le Bureau d'Audit libyen a déclaré que l'affaire et les procédures de saisie provisoire et d'exécution sur les fonds de la Banque extérieure libyenne déposée auprès de la Banque du Canal de Suez en Égypte, "se caractérisaient par un sentiment d'urgence, d'autant que les procédures de mise en œuvre étaient en violation de la législation en vigueur en Égypte".

 

En dépit des nombreuses objections exprimées par l'avocat de la Banque extérieure libyenne, qui est écrit dans le rapport d'exécution, censé conduire légalement à la suspension des procédures d'exécution, et finalement à l'audience du 27 août de la Cour de cassation égyptienne et malgré la présence d'un mémorandum du Procureur, la décision judiciaire a été mise en œuvre.

 

Il a souligné que l'Etat libyen possède de nombreux investissements en Egypte, "nous voyons qu'ils courent un risque en l'existence d'autres décisions judiciaires similaires".

 

L’affaire remonte aux années 1960, époque à laquelle une famille égyptienne d’origine palestinienne possédait 200 hectares à Tarik al-Sawani à Tripoli. En 1970, ces terres ont été nationalisées par la loi en 1970 en transférant certaines propriétés à l’État libyen et en indemnisant leurs propriétaires. Mais depuis les années 1980, cette famille a intenté une série d'affaires contre l'État libyen devant des tribunaux égyptiens, qui ont rejeté l'affaire pour incompétence.

 

En octobre dernier, un tribunal du sud du Caire, en Égypte, a ordonné à l'État libyen d'indemniser Nevin Kamel Habib et les héritiers de Nicolas Hanna Habib pour un montant estimé à 261 millions de dollars. La compensation a été transférée du dépôt de la Banque extérieure libyenne dans la Banque du canal de Suez au compte de Nevin Kamel Habib Hanna.

 

FIN/INFOSPLUSGABON/CFD/GABON2019

 

 

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